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Au fil des pages

Mardi, 13 novembre 2012

Au Fil des pages

Des Condoléances pour une femme éternelle, Abdel-Rahman Youssef, Editions Al-Chaer, 2012

Le neuvième recueil de poésie du jeune poète Abdel-Rahman Youssef, Des Condoléances pour une femme éternelle, a vu récemment le jour, édité chez Al-Chaer. Le recueil traite de l’expérience douloureuse du poète, fils de la référence religieuse et islamiste de la chaîne de télévision qatari d’information Al-Jazeera, Youssef Al-Qaradawi, de la perte de sa mère. Six mois après son décès en 2012, Abdel-Rahman Youssef s’est intéressé à la condition de la femme dans le monde arabe. Il traite à travers son vécu cette situation assez particulière des femmes dans le monde arabe.

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L’Arche de Noé, Khaled Al-Khamissi, Traduction Soheir Fahmi, Editions Actes Sud, Arles 2012

La traduction française du deuxième roman à grand succès de l’écrivain Khaled Al-Khamissi, L’Arche de Noé, est parue chez Actes Sud en 2012. Soheir Fahmi, journaliste et traductrice égyptienne, a transmis l’expérience tissée par l’auteur, par les différents candidats à l’immigration de l’Egypte, vers l’Europe ou les Etats-Unis. Cette expérience d’un groupe de jeunes dessine parallèlement un pays déchiré socialement, où la corruption est reine. La première édition de cet ouvrage remonte à 2009, quelque temps avant la révolution égyptienne et témoigne en particulier des véritables raisons de ce coup d’éclat peuple égyptien face à un système corrompu. L’auteur de Taxi (premier succès de Khamissi, traitant l’expérience des dialogues improvisés avec les chauffeurs de taxi cairotes, qui en dit long, en termes de sagesse et de bonne lecture, de la société égyptienne), signe avecL’Arche de Noé un deuxième succès.

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Des Visages alexandrins, Alaa Khaled, Editions Dar Al-Shorouk, 2012

Fidèle à sa ville natale, l’Alexandrie cosmopolite, Alaa Khaled jette un nouveau regard sur cette cité millénaire. A travers le patrimoine cinématographique de la ville, il l’aperçoit avec des metteurs en scène comme Kamal Al-Cheikh ou Daoud Abdel-Sayed. Il en réalise les lacunes, l’absence de documentation cinématographique sur le centre-ville avec tout son patrimoine architectural, européen et italien qui s’est transformé en ruine ou en un style commun soumis aux lois du marché, du mauvais goût et de l’absence de culture. Parallèlement, Alaa Khaled contrebalance avec la richesse humaine incomparable des Alexandrins, des écrivains comme Edouard Al-Kharrat, ou même des simples citoyens habités par la passion.

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