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Au fil des pages

Lundi, 21 octobre 2019

Il était une fois

Au fil des pages

Pendant de longues années, Najla Jraissaty Khoury a sillonné le Liban afin de constituer le corpus le plus exhaustif possible de contes populaires dans leurs différentes versions, rurales et urbaines. Elle les a fidèlement consignés tels qu’elle les avait entendus de la bouche des conteurs qui, eux-mêmes, tenaient à les lui rapporter à la façon de leurs parents ou grands-parents. Ce livre, qui vient de sortir ce mois d’octobre chez Actes Sud, compte des histoires racontées par des femmes à l’adresse d’autres femmes, et où le beau rôle revient le plus souvent à des personnages du même sexe. Les héroïnes les vengent en quelque sorte en parvenant à résister à l’oppression des hommes avec beaucoup d’intelligence et de patience. Il est traduit de l’arabe, par Georgia Makhlouf.

Aux amoureux du 7e art

Au fil des pages

Marwa Al-Sahne, la directrice du centre d’activités francophones à la Bibliotheca Alexandrina, nous fait découvrir sa passion pour le cinéma dans son ouvrage intitulé Pour une cinémathèque égyptienne, qui vient de paraître aux éditions l’Harmattan. Le livre est un appel à la création d’une cinémathèque égyptienne, dans ce pays où naquit le cinéma à Alexandrie en 1896, un an seulement après son invention par les frères Louis et Auguste Lumière en France. L’ouvrage étudie l’industrie du cinéma en Egypte, son développement et sa comparaison à d’autres industries similaires de pays développés et en voie de développement. Al-Sahne a fait une thèse de doctorat en recherches politiques et industries de la culture, de l’information, de la communication et des arts en sciences de l’information et de la communication (Paris 8).

Les pistes de Piketty

Au fil des pages

Fort du succès mondial de son ouvrage précédent Le Capital au XXIe siècle, le Français Thomas Piketty continue d’explorer les inégalités dans Capital et idéologie, paru en septembre aux éditions du Seuil. Cette somme de plus de 1200 pages a pour ambition de « proposer une histoire à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique des régimes inégalitaires ». L’auteur propose des pistes pour réduire les inégalités, et empêcher une alliance délétère entre ce qu’il appelle « l’hypercapitalisme » et les discours nationalistes et identitaires. Il y plaide aussi pour le partage des droits de vote dans les entreprises, pour la création d’un « cadastre » international contre l’évasion fiscale, pour l’instauration d’une taxe carbone individuelle et progressive et pour une révision du système de financement des partis politiques. S’il écrit encore longuement sur les pays européens et les Etats-Unis, Thomas Piketty consacre cette fois de nombreuses pages au régime chinois (théoriquement inspiré du communisme et en pratique parfois plus proche d’une certaine forme de ploutocratie), à la Russie (le pays des oligarques et de la kleptocratie) ainsi qu’à l’Inde.

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