Cette année, l’invité d’honneur du salon est l’Italie, représentée par le Centre culturel italien qui propose de nombreux colloques, notamment sur l’archéologie. L’Italie organise une soirée spéciale pour célébrer les 60 ans du Traité de Rome signé en 1957, grâce auquel le partenariat économique européen est né. Cette 13e édition accueille également un invité inédit, la Chine, qui participe pour la première fois au salon. La Russie, les Etats-Unis, l’Arabe saoudite, le Koweït, Bahreïn, la Jordanie, la Palestine, la Syrie, le Sultanat d’Oman et les Emirats arabes unis participent également à l’événement. Il s’agit cette année d’une coopération bilatérale entre la Bibliothèque d’Alexandrie et l’Organisme égyptien général du livre (GEBO). Ces deux institutions organisaient jusque-là deux salons séparés à Alexandrie. « Le Salon international du livre d’Alexandrie n’est pas seulement un lieu pour vendre des livres, c’est surtout un espace de rencontre pour les intellectuels et d’ouverture vers la culture et le savoir », a affirmé Ismaïl Séragueddine, directeur de la Bibliotheca Alexandrina, lors de l’inauguration du salon. Parmi les intellectuels participants, se trouvaient l’écrivain saoudien Mohamad Al-Mazini, la poétesse iraqienne Khaleda Khalil, le romancier omanais Mohamad Seif Al-Rahbi, la romancière koweïtienne Fatma Youssef Al-Ali, et l’écrivain jordanien Hozae Al-Barari. L’écrivain Mohamed Salmawy, l’écrivain et journaliste Omar Taher et le romancier Youssef Qaïd représentent l’Egypte. Le Salon international d’Alexandrie, qui durera jusqu’au 4 avril, rend hommage au défunt historien alexandrin Moustapha Al-Abbadi. Il est le premier à avoir plaidé pour la reconstruction de la Bibliothèque d’Alexandrie à partir des années 1970. Al-Abbadi était professeur au département d’histoire de la faculté des lettres de l’Université d’Alexandrie et président de l’Association archéologique d’Alexandrie .
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