Vendredi, 29 mars 2024
Al-Ahram Hebdo > Arts >

Une galerie hautement contemporaine

May Sélim, Mardi, 12 novembre 2013

Gypsum est une nouvelle galerie qui vient d’ouvrir ses portes à Zamalek et qui vise à promouvoir les oeuvres d’art contemporain.

1

Ces dernières années, le quartier huppé de Zamalek est devenu un pôle d’attraction pour les galeries d’art, au bonheur des collectionneurs. La lumière jaillit d’un immeuble classique de la rue Bahgat Ali, annon­çant l’ouverture d’un nouvel espace artistique, au troisième étage : la galerie Gypsum. Celle-ci vise à pro­mouvoir les oeuvres contemporaines, comme le précise sa fondatrice, Aleya Hamza : « Durant mon travail en tant que commissaire de plusieurs exposi­tions, j’ai remarqué que les jeunes souffrent beaucoup afin de promou­voir leurs oeuvres. En Egypte, on n’a pas l’habitude d’apprécier l’art contemporain et de chercher à s’en procurer ». A travers sa galerie, elle tente d’offrir une place à ce genre, moins prisé sur le plan commercial. « Le public a besoin de concevoir ce genre autrement », ajoute-t-elle.

L’espace Gypsum s’étend sur 135 m2 et regroupe deux salles prin­cipales. S’ajoute à cela une troisième salle, appelée « Limited Editions » (éditions limitées), réservée aux col­lectionneurs, en dehors des exposi­tions en cours.

Gypsum signifie plâtre, une matière pure, simple et pratique. C’est facile à utiliser et dans différents domaines. Pour Aleya Hamza, le choix du nom « Gypsum » est assez significatif. C’est une métaphore qui dévoile l’as­pect pratique de l’art contemporain très varié.

La galerie adopte huit jeunes artistes : les Egyptiens Doaa Ali, Mahmoud Khaled, Maha Maamoun, Bassim Magdy, Mona Marzouq, les Koweïtiens Tamara Al-Sameraï et Alaa Younis et l’Iranienne Setareh Shahbazi. Elle est censée vendre leurs créations à titre exclusif, gérer leurs expositions et les encourager à se présenter sur les plans régional et international.

Actuellement, les deux salles prin­cipales accueillent l’exposition Arc-en-ciel de l’artiste iranienne Setareh Shahbazi. Il s’agit d’une série de pho­tos retouchées par des logiciels numériques. Les photos reprennent un air irréel, fantaisiste. Elles propo­sent des personnages fantomatiques, des spectres riches en couleurs et en lumières, donnant naissance à un monde illusoire.

Jusqu’au 30 novembre, de 12 à 20h (sauf le vendredi) à la galerie Gypsum, 5a, rue Bahgat Ali, Zamalek. Tél. : 2735 6163.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique