
Skirmishes de Hanaa Abdel Fattah, 1998. (Photo : Bassam Al-Zoghby)
Car Idriss a influencé les auteurs et hommes de théâtre des années 1960 de par ses sujets avantgardistes, parfois même absurdes, lesquels critiquaient la vie sociopolitique. Il a signé à titre d’exemple Gomhouriyat Farahat (la république de Farahat, 1954), Al-Lahza Al-Harija (le moment critique, 1957), Al-Farafir (les farfours, 1964), Al-Mahzala Al-Ardiya (la comédie terrestre, 1966), Al-Moukhattatine (les rayés ou les programmés, 1969), Al-Gens Al-Salès (le troisième sexe, 1970) et Al-Bahlawan (l’arlequin, 1983). La salle Youssef Idriss a donc ouvert ses portes en 1992, en accueillant la pièce Al-Qafass (la cage) de Sobhy Youssef, signalant qu’elle allait recevoir des expériences novatrices et inédites, à même de faire évoluer l’art dramatique.
La mise en scène de Hanaa Abdel Fattah du texte de l’Anglaise Catherine Hayes Skirmishes a bien marqué l’histoire de cette petite salle en 1998, avec les comédiennes Magda Al-Khatib et Safaa Al-Toukhi. Le dernier spectacle présenté dans la salle avant sa fermeture était Beit Al-Nafady (la maison de Nafady) en 2011, mis en scène par Karim Maghawry, puis il fallait la rénover pour mieux répondre aux exigences de la sécurité civile. Désormais, elle est dotée de nouveaux équipements de son et d’éclairage, et ses coulisses ont été réaménagées.
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