Le Liban se taille la part du lion
Six stars libanaises de la chanson se produiront, tour à tour, au théâtre Al-Nafoura, à l’Opéra du Caire, à savoir Ragheb Allama (sur la photo, 23 octobre), Rami Ayyach (25 octobre), Carole Samaha (26 octobre), Diana Haddad (27 octobre), Assi Al-Hallani (28 octobre) et Melhem Zein (31 octobre). Ce sont tous des noms qui ont réussi à attirer un large public au fil des années; très différents les uns des autres, ils mélangent les genres et les dialectes.
Mounir, le King
Originaire de la Nubie, au sud de l’Egypte, Mohamad Mounir intègre divers genres dans sa musique : l’égyptienne classique, la nubienne, le blues, le jazz et le reggae. Il parle souvent de musique nilotique, favorisant une échelle pentatonique. Les paroles de ses oeuvres ont souvent une dimension philosophique et sociopolitique, tout en étant simples et proches des gens. Ses fans le surnomment affectueusement The King (le roi), en référence à son album et à sa pièce de théâtre Al-Malek Howa Al-Malek (le roi est le roi). Le 2 novembre, au théâtre Al-Nafoura.
Assala, une grande présence
La chanteuse syrienne Assala Nasri réside en Egypte depuis plus d’une vingtaine d’années. Dotée d’une belle voix assez puissante, elle adore expérimenter, passant d’un genre à un autre, mais multipliant aussi ses looks sur scène. Une vraie bête de scène. Le 3 novembre, au théâtre Al-Nafoura.
Zabadi, un ancien habitué
Le grand chanteur marocain Fouad Zabadi est l’un des habitués du festival. Il est connu au Caire depuis 1997, en reprenant surtout les chansons de Mohamad Abdel-Mottaleb, une star de la chanson populaire égyptienne dans les années 1940 et 1950. Avec sa voix forte étendue, ce ténor à la bouille et à la tenue sur scène si sympathiques, penche aussi vers le chant andalou ou les mouwachahate. Le 21 octobre, au théâtre Al-Nafoura, et le 23, à l’Opéra d’Alexandrie.
Afaf Radi, la revenante
Après des années d’absence, elle a décidé de faire son come-back, multipliant les concerts, souvent très sollicités par le public. Cette soprano, issue du Conservatoire, qui s’est convertie au chant arabe classique, n’est pas sans rappeler le bon vieux temps, puisqu’elle a collaboré avec tous les grands noms de la scène musicale égyptienne, et ce, après avoir été découverte par son mentor, le compositeur Baligh Hamdi.
Elle est réputée pour ses chansons de gros socle, d’air romantique, faisant appel à un temps vintage. Le 25 octobre au théâtre Al-Nafoura. Le 28, à l’Opéra d’Alexandrie. Et le 30, à l’Opéra de Damanhour.
Programme détaillé sur www.cairoopera.org
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