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Tamer Hosni : C’est un film comme ceux qu’on aimait regarder pour leur élégance

Yasser Moheb, Dimanche, 02 février 2020

Trois questions au chanteur et comédien Tamer Hosni, auteur et vedette du nouveau film Al-Felous.

	Tamer Hosni

Al-Ahram Hebdo : Le scénariste Mohamad Abdel-Moëti, qui a adapté votre idée pour en faire le film Al-Felous (l’argent), a décrit celui-ci comme « la rencontre entre des idées égyptiennes et universelles, réalisée dans un style international ». Cette définition vous convient-elle ?

Tamer Hosni: Plutôt, oui. En travaillant sur l’écriture du film, le scénariste et moi, nous avions pas mal de références en commun. Nous sommes tous les deux influencés par les classiques du genre, que ce soit dans le cinéma arabe ou hollywoodien. Il y avait clairement l’envie de retrouver l’esprit de ces films qu’on adore et qui sont très différents des films en vogue, qui parlent de marginaux. On peut toujours dire la même chose, mais de manière séduisante. C’était notre objectif, surtout qu’on cherche à toucher un jeune public, qui est de plus en plus ouvert sur le cinéma mondial. Donc on voulait faire un film comme ceux qu’on aimait regarder pour leur élégance.

— Ne trouvez-vous pas que les dialogues du film expriment souvent un sentiment de sympathie à l’égard des vilains sympas ?

— C’est peut-être juste, mais je pense que ce n’est pas mauvais (il rit). J’essaie parfois d’expliquer directement la différence entre le bien et le mal, mais je profite aussi de ma célébrité pour dire aux jeunes que le cinéma peut tout présenter et c’est à nous de choisir ce qui nous convient et d’être responsables de nos choix. Peut-être que certains jugent que j’ai tort, mais c’est ainsi que j’aime m’adresser aux jeunes.

— De film en film, vous continuez à jouer sans vraiment chanter, sauf si vous présentez des chansons qui servent la narration. Mais en gros, vous n’incarnez plus le rôle du chanteur, n’est-ce pas?

— C’est vrai. Sur grand écran, je veux être Tamer, l’acteur. Et le chant, je le garde pour les concerts. Autrefois, c’était un but difficile à atteindre, car les producteurs me choisissaient pour des films où l’on peut tirer profit de mon talent de chanteur. Avec le temps, l’expérience et le succès de mes films m’ont permis de paraître dans les rôles de mon choix. J’espère ne pas décevoir le public et continuer à présenter des oeuvres qui plaisent aux fans.

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