Il y a ceux qui défendent l’idée que la durée de vie est bornée par des contraintes biologiques. Certains généticiens concluent que « la durée de vie humaine a une limite naturelle et la longévité est limitée aux alentours de 115 ans », expose le démographe et spécialiste des centenaires Jean-Marie Robine. Mais cette hypothèse est en partie contestée par nombre de démographes, poursuit-il.
De nombreux chercheurs préfèrent rester très prudents: « Il n’y a pas pour le moment de réponse définitive, les effectifs des générations qui arrivent à de très grands âges sont encore assez réduits et on ne peut toujours pas faire d’estimations statistiques significatives », affirme ainsi France Meslé, directrice de recherche à l’Institut national (français) d’études démographiques.
Enfin, certains spécialistes du vieillissement, comme le gériatre Eric Boulanger, n’excluent pas l’entrée en jeu d’autres facteurs lors des années à venir. Il avance que des manipulations génétiques pourraient repousser l’âge de la mort, pour certains, à 140 ou 150 ans.
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