La contamination par les pesticides, les plastiques et les déchets électroniques est à l’origine d’au moins 9 millions de décès prématurés par an, indique le rapport publié la semaine dernière et selon lequel le problème reste « largement négligé ». Le document réclame l’interdiction des polyfluoroalkyles et des perfluoroalkyles, des substances artificielles utilisées dans des produits ménagers tels que des batteries de cuisine antiadhésives, associées à un risque accru de cancer et qualifiées de « produits chimiques éternels », car elles ne se dégradent pas facilement. Le rapport recommande également le nettoyage des sites pollués et, dans les cas extrêmes, le déplacement éventuel des communautés touchées, dont beaucoup sont pauvres, marginalisées et autochtones, hors des « zones de sacrifice ». Ce terme, initialement employé pour décrire les zones d’essais nucléaires, a été élargi dans le rapport de l’Onu pour inclure tout site fortement contaminé ou tout lieu rendu inhabitable par le changement climatique.
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