Dimanche, 19 mai 2024
Depuis l’annonce par le prix Booker arabe que Basim Khandaqji, prisonnier à vie en Israël, est devenu lauréat cette année, les autorités de l’occupation ont resserré davantage l’étau autour de lui.

Bien que l’Egypte ait catégoriquement refusé l’invasion de la ville de Rafah, que les Etats-Unis aient rejeté ce que le président Joe Biden a appelé une opération majeure ou globale à Rafah et que ces deux positions aient bénéficié d’un large soutien international, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est entré dans le « champ de mines » en menant une opération « limitée » à Rafah pour encercler la ville et resserrer le blocus sur la bande de Gaza.

Malgré la guerre entre Israël et le Hamas, l’Administration du président Joe Biden reste convaincue qu’elle peut parvenir à une paix au Moyen-Orient grâce à un accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite qui impliquerait une garantie de sécurité américaine pour Riyad.

Enfin, de nombreuses voix ont commencé à réclamer la fermeture du camp de détention de Sidai Timan, dans lequel les autorités d’occupation israéliennes détiennent les Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre en octobre dernier.

Pour la première fois depuis deux décennies, la course mondiale à l’armement connaît une accélération sans précédent.

Les nations-unies ont publié le 2 mai un rapport détaillant la grave dévastation de la bande de Gaza, comparant l’ampleur des destructions à celles de la Seconde Guerre mondiale.

Le dévouement de l’Egypte envers la Palestine n’a jamais cessé depuis que le héros égyptien Ahmed Abdel-Aziz a dirigé les volontaires arabes dans la guerre de 1948 jusqu’au rôle politique assumé par l’Egypte au niveau des instances internationales pour défendre la cause palestinienne et qui dure depuis 75 ans.

Un rapport largement attendu publié le 22 avril par un panel indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a donné un nouveau souffle à l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui fournit des abris, de la nourriture, une éducation et une aide sociale aux réfugiés palestiniens.

Quelques jours avant l’agression israélienne contre le consulat de l’Iran à Damas, qui a fait sept morts dans les rangs des militaires iraniens, l’éminent éditorialiste du New York Times et ami loyal d’Israël et de son premier ministre, Benyamin Netanyahu, Thomas Friedman, a rédigé un article important analysant les séquelles de la guerre d’extermination menée par Israël contre le peuple palestinien.

Le projet national égyptien a plusieurs caractéristiques, notamment une vaste renaissance urbaine et une nouvelle philosophie qui régit cette expansion urbaine de manière à établir une nouvelle relation entre les Egyptiens et leur géographie et à lancer de nouveaux secteurs économiques.

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique