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Une nouvelle expérience francophone prometteuse

Sabah Sabet, Mardi, 27 mars 2018

L'Université Française d'Egypte (UFE) a organisé la première conférence francophone TEDx, à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Tour d'horizon.

Une nouvelle expérience francophone prometteuse
Les responsables de l'UFE et l'équipe de l'organisation de TEDx.

Danse, musique, chan­sons, discussions sur la morale, l’éduca­tion, la technologie, la charité, la lutte contre l’anxié­té, la dépression, les moyens de vivre dans des maisons confor­tables avec un minimum de dépenses, autant de sujets dispa­rates abordés lors de la confé­rence TEDx (Technology, Entertainment and Design), tenue vendredi 23 mars, pour la pre­mière fois au sein de l’Université française d'Egypte. 12 jeunes intervenants du monde franco­phone ont participé avec leurs idées, leurs visions et leurs expé­riences à cet événement organisé à l’occasion de la Journée inter­nationale de la Francophonie, le 20 mars. Des responsables de l’UFE, dont Sally Nosseir, secré­taire générale de l’UFE, Bernard Durand, vice-président de l’UFE, Georgette William, des relations publiques, Shady Sabet, président de l’Union des étudiants, et Claire Riobe, assistante de communica­tion.

Pour donner de la vivacité à l’événement, les organisateurs ont choisi la danse hip-hop pour débuter la journée, l’étudiant Mohab Mohamad a fait un spec­tacle vif et attirant. La passion du hip-hop a encouragé Mohab à travailler sur son talent à tel point de devenir instructeur. Ensuite, on est passé à des choses plus sérieuses : comment lutter contre la dépression et la peur ? Le thème a été discuté par Nada Al-Arabi, une jeune fille qui travaille avec les enfants handicapés qui ont besoin d’aides spéciales à Londres. Autre thème complète­ment différent, mais tout aussi important : la technologie et l’évolution des moyens d’éduca­tion. Des sujets discutés par deux intervenants : Hicham Al-Eraqi, professeur à l’Université améri­caine, qui a parlé de la haute technologie et de l’intelligence artificielle, et Mohamad Réda, expert en technologie de l’éduca­tion et instructeur de programmes de développement des moyens d’éducation.

Une nouvelle expérience francophone prometteuse
Les 12 jeunes intervenants ont participé à TEDx avec leurs idées et leurs visions.

Après cette dose de sérieux, la musique est venue alléger l’am­biance. Commençant par une chanson française, Hana Afifi, une jeune chanteuse, a présenté un spectacle musical en choisissant un mélange de chansons arabes, françaises et anglaises. « Ça me fait plaisir de participer à des événements ayant trait à ma culture francophone ; j’ai passé 9 ans dans une école francophone, je me suis même entraînée chez une soprano française », explique Hana, en exprimant sa joie de participer à un tel événement où la plupart des participants et des assistants appartiennent au monde de la Francophonie.

Retour aux choses sérieuses. Ahmed Waël, jeune architecte diplômé de l’UFE, a fait sa pré­sentation en langue française, avec pour thème comment vivre dans une maison ayant tout le confort avec le moins de dépenses possible, tout en respectant l’envi­ronnement. Il se réfère ainsi à l’architecture de nos aïeux : « Avez-vous remarqué que dans les anciennes mosquées, la tempé­rature est toujours convenable toute l’année ? C’est tout simple­ment parce que les anciens archi­tectes choisissaient d’abord le lieu, construisaient des murs épais qui font une sorte d’isola­tion, et optaient pour les hauts plafonds. Du coup, on n’avait pas besoin de climatiseurs ».

Des expériences disparates, mais toutes francophones, en attendant d’autres. M. Bernard Durant s’est en effet félicité de la tenue de cet événement et a expri­mé son espoir qu’une nouvelle édition sera organisée l’année prochaine. Un espoir partagé par Mohamed Al-Mohamadi, étudiant en 4e année en génie à l’UFE. « La direction de l’université nous a donné tout le soutien qu’il faut et nous encourage à répéter l’expérience l’année pro­chaine », conclut-il.

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