Eau
Pour la deuxième année consécutive, et dans le cadre de la sensibilisation à la crise de la pénurie d’eau dans certaines provinces d’Egypte, l’Autorité publique des palais de la culture organise un programme intitulé « Comment vaincre la crise de l’eau en Egypte ? ». Le programme durera jusqu’au mois d’avril 2014 dans les gouvernorats du Caire, d’Ismaïliya, de Qalioubiya, du Fayoum, de Daqahliya, de Béheira, de Ménoufiya, de Minya, de Port-Saïd, de Louqsor, de Kafr Al-Cheikh, de Charqiya et du Sud-Sinaï. Des spécialistes de l’eau du ministère des Ressources hydriques et de l’Irrigation animeront les ateliers du programme dans le cadre d’une coopération entre les deux ministères.
Energie géométrique
L’Ethiopie a signé un contrat de 4 milliards de dollars la semaine dernière avec la société américano-islandaise Reykjavik Geothermal pour construire une centrale géothermique d’une puissance de 1 000 mégawatts. La centrale géothermique, située à 200 kilomètres au sud de la capitale Addis-Abeba, sera construite en deux phases. La première de 500 mégawatts sera achevée en 2018. La deuxième devrait être terminée en 2021. Une puissance de 1 000 mégawatts équivaut à celle d’un réacteur nucléaire. Une fois terminé, ce projet constituera le plus gros investissement étranger en Ethiopie. La géothermie est une source idéale d’énergie pour l’Ethiopie, qui est soumise à un climat capricieux et aux fluctuations des prix du pétrole. L’énergie produite par la centrale servira aussi bien à la consommation locale qu’à l’exportation vers les pays voisins. Ce projet est le premier en matière de géothermie en Ethiopie, qui possède un potentiel total de 3 000 mégawatts, ce qui fait d’elle l’un des plus grands sites de géothermie du monde. Les 3/4 du projet sont financés par Reykjavik Geothermal, 25 % étant financés par emprunt. 40 millions de dollars d’investissements sont déjà assurés.
Engrais
Les nitrates utilisés dans les engrais azotés (produits utilisés et exportés par l’Egypte) ne sont pas totalement absorbés par les cultures et des reliquats peuvent persister dans le sol plusieurs décennies, polluant les eaux de surface et souterraines, selon une étude faite par des chercheurs américains. Puisque l’azote contenu dans les nitrates des engrais peut contaminer les nappes d’eau potable dans le sol et dans les lacs et rivières, ainsi que les écosystèmes marins côtiers, leur persistance pendant d’aussi longues périodes est préoccupante. Pour contenir les reliquats de nitrates agricoles dans le sol, les Européens ont mis en place un système de cultures intermédiaires permettant de piéger le nitrate en absorbant les excédents. L’agriculture de précision est une autre technique qui se développe de plus en plus en Europe pour réduire l’utilisation des engrais azotés sans affecter les rendements.
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