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Les égyptiens visent Haut

Doaa Badr et Chourouq Chimy, Mardi, 01 janvier 2019

Les vedettes égyptiennes de différentes disciplines sportives se sont fixé d'importants objectifs pour 2019, une année qui sera marquée par plusieurs grands rendez-vous. Tour d'horizon.

Les égyptiens visent Haut

Les haltérophiles plus ambitieux que jamais

Les haltérophiles plus ambitieux que jamais
(Photo : www.iwf.net)

Sara Samir et Mohamed Ihab tenteront de maintenir leur élan en 2019 en vue de la qualification olympique. En haltérophilie, le système de qualification pour les Jeux Olympiques (JO) de Tokyo 2020 a été modifié. Le nouveau système est individuel. Chaque haltérophile doit participer à deux Mondiaux et quelques compétitions internationales avant les JO pour réunir des points dans le but de se classer parmi les meilleurs 8 haltérophiles au classement mondial, ce qui lui permettra de se qualifier pour les JO.

« 2019 sera une saison décisive pour l’accès aux JO. Je veux assurer ma qualification pour Tokyo très tôt, afin de continuer mon programme plus sereinement », a déclaré Mohamed Ihab.

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Les haltérophiles plus ambitieux que jamais
(Photo : www.iwf.net)

En 2019, les haltérophiles ont plusieurs compétitions à disputer, dont les Championnats d’Afrique, qui auront lieu en avril, au Caire, les Jeux africains, qui auront lieu en août, au Maroc, et les Championnats du monde en septembre. Tous comptent pour la qualification olympique. Pour Sara s’ajouteront à ces compétitions les Mondiaux juniors, en juin. Il est à noter qu’en 2018, les deux athlètes ont réalisé une saison parfaite : Ihab a décroché 11 médailles internationales, dont 3 aux Mondiaux, et réalisé un record du monde à l’arraché. La jeune Sara Samir a remporté, quant à elle, un total de 17 médailles — 14 d’or, 2 d’argent et une de bronze —, dont 3 aux Mondiaux seniors et 3 aux Mondiaux juniors, et a réalisé 3 records du monde junior.

« Kisho » vise l’expérience

« Kisho » vise l’expérience
(Photo : unitedworldwrestling.org)

Le lutteur gréco-romain, Mohamad Ibrahim Al- Sayed (Kisho), a réalisé un exploit pour la lutte égyptienne en 2018, remportant la médaille d’or dans la catégorie des 67 kg lors des Mondiaux de lutte seniors des -23 ans à Bucarest. C’est la première médaille remportée par un Egyptien à ces Mondiaux depuis 2006, lorsque Mohamad Abdel-Fattah (Bougui) avait décroché une médaille d’or aux Mondiaux seniors. La lutte égyptienne a connu des années de gloire avec un bon nombre de médailles olympiques à la clé, grâce à ses vedettes Bougui et Karam Gaber, ce dernier ayant remporté deux médailles olympiques, une d’or en 2004 et une d’argent en 2012. La médaille de Kisho annonce ainsi le grand retour de la lutte égyptienne au niveau international.

Agé de 20 ans seulement, l’Egyptien a besoin d’acquérir de l’expérience, afin d’être prêt pour les JO 2020. En 2019, il devra disputer de nombreuses compétitions, dont le Tournoi international d’Ibrahim Moustapha en mars, à Alexandrie, les Championnats d’Afrique en mars, en Tunisie, les Jeux Africains (JA), qui auront lieu en août au Maroc, et les Championnats du monde qui auront lieu en septembre au Kazakhstan.

Les joueurs de squash veulent rester au sommet

Les joueurs de squash veulent rester au sommet

L’année 2019 s’annonce, pour le squash égyptien, comme une année où il pourra assurer sa suprématie, toutes catégories confondues. Les projecteurs sont notamment braqués sur Mohamad Al-Chorbagui et Ranim Al-Welily.

Ces deux joueurs ont retrouvé, fin 2018, leur place au sommet du classement mondial et aspirent à la conserver. Un même défi donc pour ces deux joueurs tenants du titre de champion et de championne du monde en individuel. « Les Championnats du monde hommes et dames individuels auront lieu au mois de février. J’ai déjà remporté ce titre et je suis tenante du titre, mais le conserver pour plusieurs éditions est un défi à part », indique Ranim Al-Welily. Idem pour Mohamad Al-Chorbagui, qui a réalisé une très bonne saison 2018 et est toujours plein d’ambition de faire mieux et de conserver son titre.

Or, selon les spécialistes, le grand défi du squash égyptien en 2019 concernera les compétitions juniors. En effet, certains pays — à l’instar de la Malaisie — ont su former, durant les dernières années, des joueurs juniors de qualité, tandis que les juniors égyptiens ont baissé de niveau. Aux mois de juillet et d’août 2019 auront lieu les Championnats du monde juniors hommes et dames. Une grande occasion pour montrer qu’on existe toujours — et pour longtemps encore.

Farida Osmane : Le rêve d’un nouvel exploit

Farida Osmane : Le rêve d’un nouvel exploit

La nageuse Farida Osmane avait réalisé un exploit inédit en 2017, en remportant la médaille de bronze du 50 m papillon aux Championnats du monde de Budapest. Avec cette médaille, elle a offert à l’Egypte la première médaille mondiale en natation. Les Mondiaux de natation, qui ont lieu tous les deux ans, se dérouleront cette année en août, à Gwangju, en Corée du Sud. La jeune nageuse vise à rééditer son exploit et à réaliser le temps qualificatif pour les JO 2020. La Fédération internationale de natation a, en effet, fixé la période entre mars 2019 et juin 2020 pour réaliser le temps qualificatif pour les JO.

En 2018, la vedette de la natation égyptienne a continué sur sa lancée de 2017, décrochant 2 médailles, soit une d’or en 50 m papillon (25,48) et une d’argent en 100 m papillon (58,51) lors des Jeux Méditerranéens (JM) de Tarragona, en Espagne. Avec son temps de 25,48 sur 50 m papillon, elle a de plus battu le record des JM qu’elle avait elle-même établi en 2013. La jeune sportive de 23 ans a pu réaliser ces performances grâce notamment à sa résidence aux Etats-Unis depuis 2013. Après avoir terminé ses études à l’Université de Berkeley en Californie (CAL) en 2017, elle est restée aux Etats-Unis et nage sous les couleurs de l’Université de Californie. Ses récents résultats indiquent qu’elle est sur la bonne voie pour réaliser son rêve de remporter une médaille olympique.

Objectif : Les Mondiaux pour les taekwondoïstes

Objectif : Les Mondiaux pour les taekwondoïstes

Après avoir réalisé de bonnes performances en 2018, les deux vedettes du taekwondo égyptien, Hédaya Malak et Seif Eissa, auront une mission d’autant plus difficile en 2019. Le grand événement de l’année sera les Championnats du monde, qui auront lieu en mai à Manchester. Les derniers Mondiaux G12 avant les JO 2020 seront l’occasion de récolter un nombre maximum de points. Avant les Mondiaux, Hédaya Malak devra en outre disputer plusieurs compétitions, afin d’améliorer ses classements olympique et mondial, dont l’Open d’Egypte en février, la Coupe du président (région africaine) ainsi que plusieurs tournois internationaux. Elle effectuera par ailleurs un camp de préparation. Quant à Eissa, il entamera un programme de rétablissement après avoir subi une intervention chirurgicale. Les Mondiaux seront sa première compétition de l’année. Le but principal des taekwondoïstes est d’améliorer leur classement olympique.

Médaillée de bronze aux JO 2016 (57 kg), Hédaya Malak a fait un retour en force sur la scène internationale en 2018, en décrochant plusieurs médailles dans sa nouvelle catégorie de poids (-67 kg). Elle a également réalisé une prouesse au classement, occupant aujourd’hui la 28e place au classement olympique qualificatif pour les JO de Tokyo 2020. Seif Eissa a réalisé la meilleure performance égyptienne de l’année 2018 en remportant 2 médailles de bronze — aux Grands Prix de Taïwan et de Manchester —, pour clôturer la saison à la 4e place du classement olympique de la catégorie des -80 kg, et ce, malgré une blessure en fin de la saison.

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