Egypte
Antiquités
Contrairement aux rumeurs propagées par certains médias, le siège de Toutankhamon est « sain et sauf », déclare Tareq Tewfiq, directeur général du Grand Musée égyptien. Selon les rumeurs, la collection funéraire de Toutankhamon a subi d’autres dommages lors de son transport du Musée égyptien au Caire vers le Grand Musée au plateau des Pyramides à Guiza. Parmi les pièces endommagées figurent le siège doré du jeune pharaon, et 3 autres pièces de la collection de Toutankhamon, dont une table d’offrande ronde. Le ministère des Antiquités, accusé de négligence, a déclaré que tous les objets récemment transportés sont sûrs et aucun d’entre eux n’a été brisé. En plus, il s’agit d’objets de l’Ancien et du Moyen Empire découverts à la nécropole de Dahchour, qui étaient transportés et qui sont actuellement en restauration aux laboratoires du GM.
Découverte
Le ministre des Antiquités, Mamdouh Al-Damaty, a annoncé la découverte de fragments du squelette d’une femme atteinte du cancer des seins. Cette découverte a été mise au jour par la mission de l’Université de Jaen (Espagne) opérant depuis sept saisons sur le site archéologique de Qobbet Al-Hawa dans une nécropole d’Assouan. Miguel Botella (Université de Grenade) et son équipe d’anthropologues ont identifié sur les os d’une femme adulte des détériorations extraordinaires dans tout son squelette. L’étude montre les dommages destructifs provoqués par l’extension d’un cancer des seins dans les os. L’équipe de l’Université de Jaen a confirmé que la femme vivait à la fin de la VIe dynastie (2200 av. J.-C.) et faisait partie d’une famille de la ville Eléphantine. Elle a été traitée et prise en charge pendant une longue période jusqu’à sa mort. L’Université de Jaen a commencé les fouilles archéologiques à Qobbet Al-Hawa en 2008 avec l’objectif de découvrir le mode de vie et les rituels funéraires des gouverneurs de l’Eléphantine et de leurs familles qui ont vécu entre 2250 et 1750 av. J.-C.
Yémen
Patrimoine
L’Unesco a appelé les parties au conflit au Yémen à éviter de cibler le patrimoine culturel « inestimable » de ce pays, ancienne Arabia Felix (Arabie heureuse) qui regorge de trésors architecturaux, dont trois sites figurant sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, à la suite de l’opération « Tempête décisive » visant Sanaa, contrôlés par les Houthis. Les premières traces archéologiques de présence humaine au Yémen remontent à 700 000 ans av. J.-C., comme l’atteste le site de Hadramaout à Wadi Dowan, à l’est du pays. Le Yémen possède également des traces du royaume sabéen de Mareb vers 1500, qui a vu l’épisode biblique de la visite de la reine de Saba à Jérusalem, auprès du roi Salomon (fin du Xe siècle av. J.-C.).
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