La civilisation égyptienne fascine toujours les touristes français.
« Le marché touristique français est l’un des plus importants pour l’Egypte. Les Français sont passionnés de la civilisation pharaonique et des paysages côtiers égyptiens », souligne Adel Al-Masri, directeur de l’Office du tourisme égyptien à Paris. En fait, avant le Covid-19, le tourisme français en Egypte représentait 700000 touristes en 2019. Toutefois, depuis la crise sanitaire mondiale, ces chiffres ont diminué de plus de 60 % et les vols entre les deux pays ont beaucoup diminué. Cependant, depuis août dernier, un avion charter par semaine effectue la liaison Paris-Louqsor, et ce, jusqu’en novembre 2021, sans compter les vols quotidiens entre Paris et Le Caire, et vice versa. Une augmentation des vols directs de Bordeaux et de Lyon est prévue durant les prochains mois. Mais pour l’instant, les vols ne sont pas aussi nombreux que le souhaiterait le secteur du tourisme égyptien.
En fait, l’augmentation du nombre de vols entre l’Egypte et la France était l’une des questions évoquées par le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled El-Enany, avec les responsables en France lors de la quarantième édition du salon de l’IFTM Top Resa tenue en France du 5 au 8 octobre.
El-Enany a mis en avant les atouts touristiques et les découvertes archéologiques en Egypte dans l’espoir d’attirer vers l’Egypte différentes catégories de touristes. Cette exposition a permis aussi au ministère du Tourisme de lancer une nouvelle campagne internationale de promotion dès la fin de l’année pour relancer le tourisme et stimuler l’économie égyptienne.
D’après le directeur de l’Office du tourisme égyptien à Paris, pour raviver le tourisme français vers l’Egypte, il faut voir quel type de tourisme attire le plus les Français, augmenter les croisières et améliorer le niveau des guides touristiques. « L’organisation interne est très importante pour accueillir les Français, surtout en Haute-Egypte qui les attire particulièrement grâce à la riche histoire pharaonique de cette région », conclut Al-Masri.
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