Egypte
Icône
La douane de l’aéroport du Caire a saisi la semaine dernière une icône en bois remontant à l’ère copte. Selon un comité présidé par Khaled Zein Al-Abedine, il s’agit d’une pièce historique qui, d’après la loi 117 de 1983, doit être remise au ministère des Antiquités. Le passager qui tentait de la faire sortir d’Egypte s’en est débarrassé lorsqu’il est arrivé au passage des bagages. Selon Ahmad Al-Rawi, directeur de l’administration centrale des unités archéologiques, l’icône représente la Vierge Marie et l’Enfant Jésus portant des couronnes. D’une dimension de 26 cm par 30 cm, l’icône, qui est enchâssée dans un cadre métallique, comporte des motifs floraux gravés sur les côtés, ainsi que des inscriptions latines.
Patrimoine
Syrie
La ministre française de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a dénoncé la destruction de plusieurs sites syriens appartenant au « patrimoine universel ». « Les sites comme celui de l’ancienne ville de Damas, l’ancienne ville de Bosra, Palmyre, l’ancienne ville d’Alep, le Krak des Chevaliers, Qal’at Salah El-Din et les villages antiques du nord de la Syrie doivent impérativement être protégés », a déclaré la ministre dans un communiqué. « Ce sont des sites où se reflète tout un pan de l’histoire humaine, où les plus grandes civilisations ont imprimé leurs marques : celles de l’Orient et de la Méditerranée antiques et celles de l’islam, avec les dynasties des Omeyyades ou des Seldjoukides. Ils font partie de l’histoire universelle ; leur destruction est une inacceptable barbarie », ajoute-t-elle. La ministre rappelle qu’avec le soutien de la France, tous ces sites ont été inscrits par l’Unesco le 20 juin dernier sur la liste du patrimoine en péril.
Monuments
Géorgie
Une statue de Staline, déboulonnée il y a trois ans, va de nouveau être installée à Gori, en Géorgie, ville natale du dictateur soviétique, devant le musée qui lui est consacré. La statue, érigée en 1952 dans le centre-ville, avait été ôtée secrètement en 2010 sur ordre du président pro-occidental Mikheïl Saakachvili, en dépit des protestations des habitants. A sa place, les autorités envisageaient de construire un monument à la mémoire des victimes de la dictature soviétique et des morts de la guerre russo-géorgienne de 2008. Staline, né à Gori en 1878 ou 1879, demeure très populaire en Géorgie, ex-République soviétique du Caucase. D’une manière générale, en Russie et dans les anciennes Républiques soviétiques, de nombreuses personnes continuent de saluer sa mémoire, mettant en avant son rôle dans la défaite de l’Allemagne nazie face à l’URSS lors de la Seconde Guerre mondiale. D’autres rappellent qu’on attribue à Staline la mort de millions de personnes dans les camps de travail et lors de la collectivisation forcée du pays.
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