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La mosquée de Qaïtbay retrouve sa splendeur

Nasma Réda, Mardi, 30 juillet 2019

Restaurée, la mosquée mamelouke de Qaïtbay au Fayoum vient d’ouvrir ses portes aux fidèles.

La mosquée de Qaïtbay retrouve sa splendeur
(Photo : Ministère des Antiquités)

Après six ans de fermeture, la mosquée de Khond Aslabay, connue comme étant la mosquée de Qaïtbay, a ouvert ses portes aux fidèles pour la prière. Construite en 1497 par la mère du sultan Al-Nasser Mohamad Ibn Qaïtbay, la mosquée a subi, pendant deux mois, des travaux de restauration et de réhabilition. « L’état de la mosquée était déplorable. Beaucoup de fissures ont affecté les murs et les colonnes, de plus, l’eau souterraine a détruit une grande partie du sol », déclare Gharib Sombol, chef du secteur de la restauration au ministère des Antiquités. Et d’ajouter que les motifs décoratifs d’antan sont apparus après que les fausses peintures faites au cours des anciennes restaurations avaient été enlevées. « On a consolidé le sol après avoir éliminé l’eau souterraine et l’on a réinstallé les briques d’autrefois », déclare Sombol.

L’entrée principale de la mosquée qui se trouve sur le côté sud est formée avec de grands blocs de pierres ornées de textes coraniques et du nom du prophète Mohamad. La porte de la mosquée est un vrai chef-d’oeuvre fabriquée en bois épais, peint en marron et joliment décoré de bronze. A l’intérieur, la mosquée a gardé la plupart de ses anciennes colonnes dont certaines possèdent des chapiteaux avec des arcs décorés et un plafond en bois. « Les travaux de restauration ont mené à la découverte d’éléments décoratifs sous les couches de peinture modernes », souligne Sombol. Les anciens dessins découverts indiquent au visiteur comment était l’état original de la mosquée, et mettent également en relief les détails des éléments en bois de la mosquée tels que les fenêtres et les portes en bois. Les plus importants éléments de la mosquée sont le minbar, le porteur du Coran et le mihrab. « Le minbar est incrusté d’ivoire importé spécialement de Somalie et sculpté de formes géométriques », explique Gamal Moustapha, chef du secteur des monuments islamiques. Et d’ajouter que le coût de ces travaux a atteint environ un million de L.E.

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