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Les miracles de l'Enfant Jésus

Doaa Elhami, Lundi, 03 juin 2013

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plusieurs miracles se sont produits pendant le passage de la Sainte Famille en Egypte. Cités dans les manuscrits, ils ont été retransmis d’une génération à l’autre.

En voici quelques-uns :

— Gabal Al-Teir, qui veut dire « la montagne des oiseaux » connue aussi sous le nom de Gabal Al-Kaff «montagne de la paume », est située dans le gouvernorat de Minya, en Moyenne-Egypte. Des miracles ont eu lieu à cet endroit. Selon la tradition populaire, la Sainte Famille se trouvait au pied de la montagne. Un immense rocher commençait à s’en détacher et menaçait de s’effondrer. En réaction, l’Enfant Jésus a alors tendu sa main et empêché le rocher de tomber. Jusqu’à aujourd’hui, ce rocher porte l’empreinte de la main de l’Enfant Jésus.

— Sur la route du sud vers Achmounein, toujours à Minya, la Sainte Famille a vu un acacia planté le long du Nil. Cet arbre se serait prosterné devant l’Enfant Jésus, raconte-t-on. En effet, toutes ses branches se sont abais­sées puis relevées, dévoilant des feuilles vertes. Depuis, cet arbre est appelé Chagaret Al-Abed (l’adorateur).

Il faut ajouter à ces miracles les sources d’eau qui ont jailli à plusieurs endroits comme à Matariya et Mostorod aux environs du Grand-Caire, après le passage de la Sainte Famille, ainsi que les puits d’eau de la Moyenne-Egypte qui donnent de l’eau pure jusqu’à nos jours ,

3 églises et 2 monastères

L’actuel centre-ville du Caire a été béni par la visite de la Sainte Famille, dont les traces sont évidentes dans le complexe religieux de Haret Zoweila et d’Ezbawiya, à la rue Clot Bey. Si cette dernière était l’ancienne résidence du patriarcat copte-orthodoxe, le complexe de Haret Zoweila est complètement ignoré par les passants, y compris les chrétiens, puisqu’il se dresse au sein d’un quartier connu pour ses monuments isla­miques.

Il s’agit de 3 églises et de 2 monastères : l’église de la Vierge et celles d’Abou-Séfein et de Saint-Georges, sans oublier les monastères de la Vierge et de Saint-Georges. L’église de la Vierge, qui s’étale sur 270 m2, est la plus importante. D’après les tradi­tions, la Sainte Famille s’y est reposée pendant son itinéraire de Matariya vers la Haute-Egypte. Elle a été bâtie vers la fin du IVe siècle. L’église comprend plusieurs trésors dont un puits d’eau douce et 26 icônes datées des XVIIIe et XIXe siècles. « Deux parmi elles sont les plus significa­tives. La première représente la Vierge et ses divers sym­boles, tandis que la seconde incarne la Vierge copte cou­ronnée », affirme Chawqi Nakhla, expert en restauration d’icônes. Pour les archéolo­gues, l’icône de la Vierge et ses symboles est d’une grande importance artistique, archéo­logique et religieuse. La Vierge y a pris l’allure de la Joconde. Au-dessus, le peintre a représenté la Trinité.

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