plusieurs miracles se sont produits pendant le passage de la Sainte Famille en Egypte. Cités dans les manuscrits, ils ont été retransmis d’une génération à l’autre.
En voici quelques-uns :
— Gabal Al-Teir, qui veut dire « la montagne des oiseaux » connue aussi sous le nom de Gabal Al-Kaff «montagne de la paume », est située dans le gouvernorat de Minya, en Moyenne-Egypte. Des miracles ont eu lieu à cet endroit. Selon la tradition populaire, la Sainte Famille se trouvait au pied de la montagne. Un immense rocher commençait à s’en détacher et menaçait de s’effondrer. En réaction, l’Enfant Jésus a alors tendu sa main et empêché le rocher de tomber. Jusqu’à aujourd’hui, ce rocher porte l’empreinte de la main de l’Enfant Jésus.
— Sur la route du sud vers Achmounein, toujours à Minya, la Sainte Famille a vu un acacia planté le long du Nil. Cet arbre se serait prosterné devant l’Enfant Jésus, raconte-t-on. En effet, toutes ses branches se sont abaissées puis relevées, dévoilant des feuilles vertes. Depuis, cet arbre est appelé Chagaret Al-Abed (l’adorateur).
Il faut ajouter à ces miracles les sources d’eau qui ont jailli à plusieurs endroits comme à Matariya et Mostorod aux environs du Grand-Caire, après le passage de la Sainte Famille, ainsi que les puits d’eau de la Moyenne-Egypte qui donnent de l’eau pure jusqu’à nos jours ,
3 églises et 2 monastères
L’actuel centre-ville du Caire a été béni par la visite de la Sainte Famille, dont les traces sont évidentes dans le complexe religieux de Haret Zoweila et d’Ezbawiya, à la rue Clot Bey. Si cette dernière était l’ancienne résidence du patriarcat copte-orthodoxe, le complexe de Haret Zoweila est complètement ignoré par les passants, y compris les chrétiens, puisqu’il se dresse au sein d’un quartier connu pour ses monuments islamiques.
Il s’agit de 3 églises et de 2 monastères : l’église de la Vierge et celles d’Abou-Séfein et de Saint-Georges, sans oublier les monastères de la Vierge et de Saint-Georges. L’église de la Vierge, qui s’étale sur 270 m2, est la plus importante. D’après les traditions, la Sainte Famille s’y est reposée pendant son itinéraire de Matariya vers la Haute-Egypte. Elle a été bâtie vers la fin du IVe siècle. L’église comprend plusieurs trésors dont un puits d’eau douce et 26 icônes datées des XVIIIe et XIXe siècles. « Deux parmi elles sont les plus significatives. La première représente la Vierge et ses divers symboles, tandis que la seconde incarne la Vierge copte couronnée », affirme Chawqi Nakhla, expert en restauration d’icônes. Pour les archéologues, l’icône de la Vierge et ses symboles est d’une grande importance artistique, archéologique et religieuse. La Vierge y a pris l’allure de la Joconde. Au-dessus, le peintre a représenté la Trinité.
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