
Le ministre du Tourisme accueillant la délégation française à Abou-Simbel.
Le phénomène de la perpendicularité des rayons fait toujours des émules. Plusieurs événements ont eu lieu à cette occasion. Une délégation française formée de tour-opérateurs, de journalistes et de politiciens a été invitée par le ministère du Tourisme, pour assister à ces célébrations, dans le but de promouvoir le mouvement touristique provenant de l’Hexagone. La célèbre archéologue Christiane Desroches-Noblecourt sera mise à l’honneur. Née en 1918 à Paris, elle s’est distinguée à travers le sauvetage des temples de Nubie dans les années 1960. Une statue de Noblecourt a été déposée à l’entrée du temple d’Abou-Simbel.
Toujours dans le cadre des célébrations d’Abou-Simbel, une autre campagne a été lancée : « Abou-Simbel 50 ».
« Abou-Simbel 50 » est une campagne lancée par le ministère des Antiquités, celui de la Culture et celui du Tourisme, afin de célébrer le déplacement de la première pierre du temple d’Abou- Simbel. Celui-ci avait été déplacé au cours de la campagne de sauvetage des antiquités égyptiennes de Nubie, menacées par la montée des eaux du futur Haut-Barrage d’Assouan.
Le déplacement du temple effectué sous les auspices de l’Unesco en 1963 avait permis de sauver de nombreux monuments en les découpant en blocs avant de les déplacer. Pour le temple d’Abou-Simbel, les travaux avaient duré trois ans et s’étaient terminés en 1968.
C’est en octobre 1965 que la tête du roi Ramsès II a été déplacée, à travers une rampe artificielle, 65 mètres plus haut que son emplacement d’origine dans les collines de Méha et d’Ibshek.
« La campagne profitera du phénomène de la perpendicularité des rayons du soleil sur le visage de la statue de Ramsès II, le 22 octobre, pour faire une simulation de l’opération de déplacement avec une réplique de la tête du pharaon comme dans les années 1960 », conclut le ministre des Antiquités.
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