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La Révolution 8 ans après : L’économie égyptienne sur les rails

Gilane Magdi et Amani Gamal El Din, Mardi, 29 juin 2021

Affaiblie par les troubles politiques, l’économie égyptienne s’est redressée après le 30 Juin grâce au programme de réforme économique et aux politiques monétaires. Les principaux indicateurs économiques sont désormais dans le vert. Explications.

L’économie égyptienne sur les rails
Le nouveau programme de réforme structurelle cible, entre autres, le secteur agricole en stimulant la production, l’exportation et l’emploi.(Photo : Reuters)

Une réforme économique menée tambour battant

Tous les indicateurs macroéconomiques ont montré ces dernières années que l’économie égyptienne est en bonne santé. Elle l’a d’ailleurs prouvé durant la pandémie de Covid-19. Hausse du taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB), recul du chômage, de l’inflation et du déficit budgétaire, stabilité du marché des changes et hausse des réserves en devises.

« Lorsque le président Sissi a pris ses fonctions en 2014, l’Egypte était confrontée à la faillite. Nous souffrions d’une grave pénurie de devises pour acheter le blé et les médicaments », a déclaré le ministre des Finances, Mohamad Maeit, dans une interview télévisée, le 7 juin dernier, avant d’ajouter : « En 2015, l’Organisation de la coopération et du développement économique, basée à Paris, considérait l’Egypte comme un pays à haut risque pour les investissements étrangers en raison de l’instabilité et des menaces sécuritaires. Aujourd’hui, sous la direction du président Sissi, l’Egypte est économiquement prospère ».

L’économie égyptienne est passée par une phase très difficile durant les trois années qui ont suivi la Révolution de 2011. Cette phase s’est caractérisée par la fuite des capitaux hors du pays, la pénurie de devises avec notamment l’existence de deux marchés parallèles pour le dollar (marché officiel et marché noir), la hausse du déficit budgétaire et le recul des investissements étrangers et locaux en raison du climat politique instable. La conclusion d’un accord de financement de 12 milliards de dollars avec le Fonds Monétaire International (FMI) en novembre 2016, liée notamment à l’application d’un programme de réforme économique ambitieux, a été un tournant important pour l’économie égyptienne. Le gouvernement égyptien a appliqué la première phase de ce programme entre 2016 et 2019. Celui-ci était basé sur la libéralisation des taux de change, la consolidation fiscale à travers la réduction des subventions à l’énergie et l’imposition de la taxe sur la valeur ajoutée avec l’objectif de réduire le déficit budgétaire. « Non seulement ce programme de réforme a aidé l’Egypte à retrouver la stabilité économique et financière, mais il l’a également aidée à surmonter les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 lorsqu’elle a frappé l’Egypte en 2020. L’application du programme de réforme a donné au gouvernement la capacité de prendre les décisions appropriées pour soutenir les secteurs touchés par la pandémie de Covid-19, tels l’exportation et le tourisme. Il a placé l’économie dans une meilleure position par rapport à d’autres pays », note Noaman Khaled, analyste économique auprès de la banque d’investissement Arqaam Capital. L’Egypte a été l’un des rares pays à avoir réalisé une croissance positive pendant la pandémie. Le directeur général du FMI a salué les performances de l’économie égyptienne qui ont surpassé celles des autres économies de la région. L’Egypte était en 2020 la deuxième plus grande économie du monde arabe après l’Arabie saoudite, et devrait atteindre un taux de croissance de 5,5 % au cours de l’exercice 2021-2022 et de 5,8 % au cours de l’exercice 2024-2025.

Les institutions de notation internationales, elles aussi, telles Moody’s, Fitch rating et Standard & Poor’s, ont maintenu la notation de l’Egypte durant la pandémie, prévoyant des perspectives stables pour l’économie égyptienne. « Standard & Poor’s a maintenu la notation de crédit de l’Egypte à trois reprises depuis le début de la pandémie, ce qui reflète la confiance en l’économie égyptienne. Cette notation est due aux grandes réformes économiques et financières mises en oeuvre au cours des dernières années. Réformes qui ont donné suffisamment de flexibilité à l’économie égyptienne pour financer ses besoins en monnaie locale et en devises en dépit de la détérioration des conditions économiques et financières mondiales », selon le communiqué de presse du ministère des Finances.

Les principaux indicateurs de l’économie égyptienne 2013-2014 2018-2019

Taux de croissance du PIB 2,9 % 5,6 %

Taux de chômage 13,2 % 7,9 %

Investissements étrangers directs(en milliards de dollars) 4,17 8,2

Réserves internationales (en milliards de dollars) 16,6 44,4

Déficit budgétaire/PIB 12 % 8,1 %

Source : Banque Centrale d’Egypte

Les prévisions optimistes de la croissance

L’économie égyptienne sur les rails

Le PIB a connu une grande progression, passant de 2,9 % en 2014 à 5,6 % en 2019, avant de reculer à 3,6 % en 2020, sous l’effet de la pandémie (selon le rapport des perspectives économiques du FMI). L’institution internationale prévoit le retour du taux de croissance à ses niveaux pré-pandémiques en 2022. Celui-ci sera de 5,7 %. La hausse de la croissance ces dernières années a été provoquée en grande partie par la consommation des ménages et les investissements publics. Or, les prévisions des analystes estiment que la hausse des investissements privés et des exportations représentera désormais des parts importantes de la croissance au cours de la prochaine période. « La consommation et les investissements publics, notamment dans les grands projets, étaient des composants essentiels de la croissance ces dernières années. L’investissement privé a, lui, subi plusieurs chocs entravant sa capacité à jouer un rôle important », indique à l’Hebdo Noaman Khaled. Il explique que le programme de réforme économique a été très sévère pour le secteur privé, entraînant la hausse des taux d’intérêt bancaires pour contrer l’inflation résultante de la baisse des subventions à l’énergie. « Nous prévoyons un rôle plus important pour le secteur privé au cours de la prochaine période », affirmet- il. Il justifie ses prévisions par deux facteurs principaux. Le premier est lié à la politique de réduction des taux d’intérêt adoptée par la Banque Centrale d’Egypte (BCE). Le deuxième facteur est lié au programme de réforme structurelle, deuxième phase du programme de réforme économique. Censé entrer en application début juillet prochain sur une durée de trois ans (de 2021-2022 à 2023- 2024), ce programme vise à restructurer certains secteurs économiques et consiste en un ensemble de politiques destinées à stimuler la production, l’exportation et l’emploi pour aller au-delà de la première phase du programme de réforme. « Cette nouvelle phase cible pour la première fois l’économie réelle à travers des réformes structurelles visant à accroître la flexibilité de l’économie égyptienne et à augmenter sa résilience contre les chocs extérieurs et intérieurs », a annoncé Hala Al-Saïd, ministre de la Planification et du Développement économique, dans un communiqué. Le nouveau programme se base principalement sur l’augmentation de la contribution de trois secteurs (industrie, agriculture et technologies de l’information) au PIB, pour passer de 26 % en 2020 à 30-35 % en 2024. « Nous avons choisi des secteurs qui se caractérisent par un taux de croissance rapide, une contribution élevée au PIB et qui rapportent de la valeur ajoutée », a annoncé la ministre.

La courbe descendantedu déficit budgétaire

Réduire le déficit budgétaire en restructurant les dépenses et en baissant le ratio de la dette par rapport au PIB était à la tête des préoccupations du gouvernement ces dernières années. Grâce à l’application du programme de réforme économique, ces objectifs ont été achevés avec succès. Selon un communiqué du ministère des Finances publié la semaine dernière, le déficit budgétaire a reculé à 7,9 % en 2019-2020, contre 12,5 % en 2015-2016 et 2014-2015. Ce déficit a atteint 3,6 % pendant la première moitié de l’exercice financier 2020-2021, contre 4,1 % durant la même période de l’année précédente. De même, le budget a réalisé un excédent primaire de 1,8 % en 2019-2020, contre un déficit primaire de 3,5 % en 2013-2014. Quant au ratio de la dette/PIB, il a diminué à 87,5 % en 2019-2020 contre 89,3 % en 2013-2014. « Les chiffres du budget reflètent la réussite des réformes financières visant à ralentir les dépenses pour qu’elles soient inférieures aux revenus », note Mohamad Maeit. En 2016, le programme de réforme adopté par le gouvernement sous la surveillance du FMI visait notamment à réduire le déficit budgétaire en baissant graduellement les dépenses à travers la réduction des subventions à l’énergie. Selon les rapports du ministère, le montant des subventions à l’énergie est passé à 18 milliards de L.E. dans le budget 2019-2020, contre 115 milliards de L.E. en 2015-2016. En échange, le gouvernement a augmenté les dépenses sur les salaires et les programmes de protection sociale pour remédier aux répercussions de la baisse des subventions. Les salaires et les compensations financières des employés ont augmenté ces dernières années pour atteindre 288,8 milliards de L.E. en 2019-2020 et 324 milliards de L.E. pendant l’année en cours, contre 198 milliards de L.E. en 2014-2015

La hausse des ressources en devises

L’économie égyptienne sur les rails

La décision de libéraliser la livre égyptienne dans la soirée du 3 novembre 2016 a été un tournant décisif pour l’économie. Aujourd’hui, le dollar s’échange à 15,6 L.E. en moyenne, selon la BCE. Un taux stable depuis janvier 2020. « Avant 2016, la BCE intervenait pour soutenir la livre égyptienne afin de freiner sa fluctuation sur le marché noir. Ceci a généré des problèmes au niveau des flux en devises et donc des réserves monétaires qui avaient atteint un niveau insatisfaisant. La politique de la BCE visant à permettre des taux de change flexibles était cruciale pour remédier aux déséquilibres structurels après 2016 et maintenir les gains macroéconomiques du programme de réforme sur le moyen terme. Cette flexibilité a absorbé le choc qui a résulté de la volatilité des marchés financiers, de la sortie des investisseurs du marché et du recul des ressources en dollar provenant du tourisme, des exportations et des IED », explique Mona Bédeir. La libéralisation de la livre égyptienne s’inscrivait dans le cadre d’un plan de réforme économique structurel dicté par le FMI en contrepartie d’un prêt de 12 milliards de dollars remboursable sur trois ans. Elle a eu deux impacts instantanés sur l’économie, à savoir la fin de la pénurie de dollar et le retour des investissements étrangers. Depuis cette date, les cours du dollar avaient fluctué entre 17,5 L.E. et 18 L.E. à quelques exceptions près. En 2019, il y a eu une appréciation graduelle de la livre face au dollar (entre 17,2 et 16,9 L.E. pour un dollar). La livre s’est ensuite redressée (15,8 L.E. pour un dollar en 2020).

L’économie égyptienne sur les rails
La banque d’investissement Beltone prévoit une stabilisation du taux de change du dollar autour de 15,78 L.E. en 2021. (Photo : Reuters)

La hausse des ressources en dollar et la hausse des réserves en devises ont permis de maintenir la stabilité des taux de change de la livre égyptienne en dépit d’un certain recul en raison de la pandémie. Selon les rapports de la BCE, les réserves nettes en devises étrangères se rapprochent de leurs niveaux d’avant la pandémie et se sont élevées à 40,4 milliards de dollars en mai 2021, couvrant ainsi 7 mois d’importations, contre 31,3 milliards de dollars en juin 2017 et 17,5 milliards de dollars en juin 2016.

Les transferts des Egyptiens résidant à l’étranger ont augmenté à 27,7 milliards de dollars en 2019- 2020, contre 17,07 milliards de dollars en 2015-2016. Les revenus du Canal de Suez ont atteint 5,8 milliards de dollars en 2019-2020, contre 5,1 milliards de dollars en 2015-2016. De même, les revenus du tourisme ont connu une grande hausse, passant de 3,7 milliards de dollars en 2015-2016 à 12,5 milliards de dollars en 2018-2019, avant de baisser à 9,8 milliards de dollars en 2019-2020 à cause de la pandémie.

La banque d’investissement Beltone prévoit une stabilisation du taux de change de la livre face au dollar en 2021, autour de 15,78 L.E. Mohamad Chadi, macro-économiste auprès du Centre de la pensée et des études stratégiques, s’attend à une légère baisse de la livre face au dollar (16,4 L.E.) en raison du contexte international et de la flambée des prix mondiaux des biens de consommation et de l’énergie, ainsi que de la hausse des taux d’intérêt américains. « Les Etats- Unis hausseront leurs taux d’intérêt et cela aura pour conséquence une fuite des bons du Trésor et donc une pression sera exercée sur la livre et sur la disponibilité du billet vert », conclut-il l

L’inflation sous contrôle

L’économie égyptienne sur les rails
L’inflation a été contrôlée grâce à la politique monétaire restrictive de la BCE. (Photo : Hassan Ammar)

Le taux d’inflation annuel a connu une courbe descendante ces der­nières années, atteignant 5,7 % en 2020, d’après le rapport du FMI, contre 10,1 % en 2014. Le FMI pré­voit la baisse de ce taux à 4,8 % en 2021, avant de remonter à 7,2 % en 2022, ce qui veut dire qu’il restera toujours dans la fourchette de 7 % ciblée par la BCE. Les chiffres mon­trent que le gouverneur de la BCE, Tareq Amer, a relevé le défi de rame­ner l’inflation à un seul chiffre après le flottement. En novembre 2016, la BCE a libéralisé les taux de change pour mettre fin au marché noir, entraî­nant ainsi une montée des prix du dollar, celui-ci est passé à 14,2 L.E. le jour du flottement, contre 8 L.E. aupa­ravant. Cette décision a coïncidé avec la baisse graduelle des subventions à l’énergie qui ont entraîné une hausse des prix et une augmentation de l’in­flation, celle-ci a atteint son plus haut niveau en 2017, soit 23,5 % (d’après les chiffres du FMI). Pour contrer l’inflation, la BCE a adopté une poli­tique monétaire restrictive qui consiste à augmenter les taux d’intérêt directifs sur les dépôts et les emprunts à 18,75 % et 19,75 % respectivement en novembre 2016. « Garder les taux d’intérêt élevés pour une longue période était vraiment nécessaire pour contrer l’inflation. Et il ne fallait pas prendre en considération les pressions exercées par le secteur industriel et les milieux d’affaires pour faire bais­ser les intérêts bancaires », explique Noaman Khaled. En février 2018, la BCE a adopté une politique monétaire expansionniste basée sur la baisse graduelle des intérêts bancaires pour atteindre 12,25 % sur les dépôts et 13,25 % sur les crédits en novembre 2019. Une politique d’assouplisse­ment adoptée graduellement depuis cette date, mais avec précaution pour stabiliser les taux d’intérêt qui, suite à la dernière réunion en juin 2021 du Comité des politiques monétaires, se situent à 8,25 % pour les dépôts et 9,25 % pour les crédits. « La stabilisa­tion en juin des taux d’intérêt par la BCE est un message affirmant que les pressions inflationnistes sont sous contrôle », explique Mona Bédeir, économiste en chef auprès de la banque d’investissement Prime. Elle ajoute que ces politiques consistent à redynamiser le marché et le secteur privé afin d’atteindre le taux de crois­sance escompté de 5,6 % du PIB. « Cet assouplissement soutient la consommation des ménages qui repré­sente 80 % du PIB et encourage l’achat de biens durables. Il fortifie l’emploi et favorise l’application du plan gouvernemental de réduction du déficit budgétaire et des services de la dette », indique Mona Bédeir, en pré­voyant une hausse du taux d’inflation à 6,3 % en 2021. Cette prévision paraît logique dans un contexte mondial extrêmement tendu avec la hausse prévue des prix mondiaux des pro­duits alimentaires, de l’énergie et des marchandises l

L’essor des investissements étrangers directs

L’économie égyptienne sur les rails

Les Investissements Etrangers Directs nets (IED), qui font la différence entre les entrées et les sorties des investissements, ont connu une bonne croissance au cours des dernières années. Selon les prévisions de Hala Al-Saïd, ils devront atteindre leurs niveaux de pré- Covid, soit 6,8 milliards de dollars en 2020-2021 et 7 milliards de dollars en 2021-2022. Ces chiffres attendus sont largement supérieurs au niveau modeste réalisé pendant l’année fiscale 2013-2014, soit 4,17 milliards de dollars (d’après les rapports de la BCE).

Mohamad Chadi, macro-économiste auprès du Centre de la pensée et des études stratégiques, explique cette amélioration des IED. Selon lui, le plan de réforme appliqué en 2016 a rétabli la confiance des investisseurs en le climat d’investissement en Egypte. « Les politiques monétaires qui ont libéralisé les taux de change du dollar ont entraîné la disparition du marché noir et la présence ensuite d’un seul prix pour le dollar au sein des banques, ce qui a encouragé les investisseurs étrangers à revenir sur le marché. De même, l’amendement de plusieurs législations, comme la loi sur l’investissement et les lois relatives à l’énergie en Egypte, a incité les investisseurs étrangers à investir de nouveau dans le secteur pétrolier », explique Mohamad Chadi. Et d’ajouter que les nouvelles lois sur l’énergie ont amélioré le statut de l’Egypte et en ont fait le n°1 africain dans l’attraction des IED pendant 4 années consécutives, de 2016 à 2020, et le n°2 sur le plan arabe après les Emirats arabes unis. Les chiffres des banques d’investissement HC Holding et Arqaam Capital et ceux des institutions internationales sont en accord avec cette analyse. Monette Doss, économiste en chef auprès de la banque d’investissement HC Securities & Investment, prévoit que le secteur pétrolier sera le principal contributeur aux IED, avec 45 % des flux en 2021-2022. « D’autres secteurs qui ont récemment attiré l’attention des investisseurs étrangers sont à ajouter à la liste, tels les secteurs de la technologie financière, l’industrie agroalimentaire et les produits pharmaceutiques », indique-t-elle à l’Hebdo.

Bien que le chiffre des IED nets publié par le rapport sur l’investissement mondial de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) soit légèrement en deçà des estimations gouvernementales et de celles des banques d’investissement, soit 5,9 milliards de dollars, le rapport souligne que l’Egypte est le premier pays du continent africain dans l’attraction des investissements. « Malgré le recul des IED nets à destination du continent africain de 16 % en 2020, pour se chiffrer à 40 milliards, contre 47 milliards en 2019, l’Egypte est classée n°1 en matière d’attraction des IED nets avec un volume d’investissement de 5,9 milliards de dollars », affirme le rapport. Il recense les efforts déployés par l’Egypte dans ce dossier et qui touchent à une palette de secteurs dans le cadre du fonds d’investissement égypto-saoudien. « Ce fonds accorde la priorité au tourisme, à la santé, à l’industrie pharmaceutique, à l’infrastructure, à la technologie, aux services financiers, à l’éducation et à l’agroalimentaire », note le rapport de la CNUCED qui prévoit aussi une croissance des IED en 2021 comprise entre 10 et 15 % avec la levée du confinement, la vaccination et le regain des activités des multinationales.

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