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L'Egypte fait valoir ses atouts

Névine Kamel, Lundi, 12 octobre 2015

La délégation égyptienne a présenté les nombreuses perspectives positives de l'économie nationale.

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Le Nouveau Canal de Suez est au coeur des projets de développement en Egypte.

« L’Egypte a un tableau optimiste à faire valoir au Pérou », confie le ministre de l’Investissement, Achraf Salman à l’Hebdo, deux semaines avant la tenue des réunions au Pérou du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM). Pour lui, le pays est sur la bonne voie grâce aux réformes économiques en cours, à l’ouverture du Nouveau Canal de Suez et à la récente découverte d’une importante réserve gazière dans la Méditerranée. « Ces réunions à Lima sont donc une bonne opportunité de mettre en valeur l’Egypte », dit-il. Le FMI lui-même a maintenu ses prévisions de croissance pour le pays en dépit d’un ralentissement de la croissance mondiale. C’est donc une délégation officielle égyptienne composée, entre autres, de la ministre de la Coopération internationale, Sahar Nasr, du ministre des Finances, Hani Demian, et du gouverneur de la Banque Centrale, Hicham Ramez, qui s’est rendue au Pérou pour assister aux réunions.

La ministre de la Coopération internationale y a rencontré les responsables de la BM et des chefs d’institutions monétaires, dont la Banque africaine pour le développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ainsi que la Banque islamique pour le développement. « La délégation égyptienne a tenu à présenter les priorités de son gouvernement pour la période actuelle afin de discuter avec les institutions monétaires une aide apportée au gouvernement dans la réalisation de ses priorités », indique un communiqué de presse du ministère de la Coopération internationale.

De son côté, le ministre des Finances a participé à une série de rencontres importantes en marge des réunions avec les responsables de l’initiative de Deauville, lancée par 7 grands pays industriels et les pays arabes traversant une période de transition politique. Le ministre a également rencontré les responsables des agences de notation telles que Standard & Poors. Des réunions avec Christine Lagarde, directrice générale du FMI, des ministères des Finances de pays arabes, des gouverneurs de banques centrales et de banques d’investissements internationales, comme HSBC, ont de même eu lieu. « La mise en valeur de l’Egyte était en tête des priorités du ministre lors de toutes ses rencontres », indique Ayman Al-Qaffas, conseiller du ministre des Finances. Et au moment où le gouvernement égyptien envisage l’aide d’institutions financières pour mettre en oeuvre ses priorités, la question d’obtenir un crédit du FMI resurgit. Mais comme le confirme Chris Jarvis, président de la mission Egypte auprès du FMI, les autorités égyptiennes n’ont pas déposé de demande pour une telle obtention. Il ajoute que le FMI reste ouvert à un tel soutien, dès que le gouvernement trouvera le moment propice d’une telle étape. Reste à savoir quand il interviendra.

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