Le Centre égyptien des études économiques (ECES) a organisé, le 14 février, en coopération avec la Commercial International Bank (CIB), une conférence sur « l’après-COP27 » afin d’évaluer les activités de la conférence qui s’est tenue en novembre dernier.
Dans son intervention virtuelle, la ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad, a déclaré que la conférence avait recensé le bilan positif de la COP27, comme le renforcement des financements et l’établissement des fonds privés. « Nous sommes fiers que l’Egypte a été la voix de l’Afrique ; mais c’est une responsabilité énorme. La première recommandation qui a été concrétisée est le projet de gestion des déchets solides 2040, en coopération entre le ministère égyptien de l’Environnement et 10 Etats africains », a-t-elle révélé.
De son côté, l’ambassadeur Wael Aboul-Magd, envoyé spécial de l’Egypte à la COP27, a déclaré qu’« il faut unifier les positions du monde en développement, d’autant plus que les défis nécessitent une bonne préparation pour les affronter. Parmi ces défis, les primes qu’il faut allouer en soutien aux industries importantes comme l’hydrogène vert et les marchés du carbone », a expliqué l’ambassadeur. Selon Dalia Abdel-Qader, présidente du secteur de financement durable auprès de la banque CIB, l’Egypte a accueilli l’une des plus importantes conférences à un moment critique, où les pays en développement, surtout l’Afrique, souffrent le plus de l’impact des changements climatiques et du manque des moyens adéquats de financement. C’est avec audace que la COP27 a débattu de tous les problèmes et a pu ouvrir une voie non traditionnelle de discussions, loin des gouvernements, a-t-elle expliqué. Elle a ainsi donné un plus grand espace aux secteurs privés, à la société civile et aux académiciens. Abdel-Qader a estimé : « Les banques et les institutions financières peuvent jouer un rôle important dans l’énergie et les énergies renouvelables. Un rôle déjà assumé par la CIB ». Elle a jugé nécessaire d’établir une plus grande coalition entre les académiciens et les bailleurs de fonds au cours de la prochaine conférence COP28. D’autant que la recherche scientifique est un facteur pesant sur la question climatique.
Avis partagé par Abla Abdel- Latif, directrice exécutive du Centre égyptien des études économiques, qui souligne également la nécessité de renforcer le lien entre les institutions de recherche et celles de financement.
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