Jeudi, 25 avril 2024
Al-Ahram Hebdo > Monde Arabe >

L’exportation de pétrole libyen suspendue

Mercredi, 20 avril 2022

La Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé, lundi 18 avril, l’arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d’Al-Charara, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques.

L’exportation de pétrole libyen suspendue

La fermeture de Zouetina, l’un des quatre terminaux pétroliers de la région dite du Croissant pétrolier, va priver la Libye de l’exportation de près d’un quart de sa production. Quant à Al-Charara, il produit en temps normal 315 000 barils par jour, sur une production nationale de plus de 1,2 million de barils par jour, contre 1,5 à 1,6 million avant 2011. Ces blocages surviennent au moment où la Libye est en proie à une grave crise institutionnelle, avec deux exécutifs rivaux. Dans un communiqué, la NOC a regretté le début d’une douloureuse vague de fermetures d’installations pétrolières, alors que les prix du pétrole et du gaz flambent sur les marchés internationaux sous l’impact de la guerre en Ukraine. Considérés comme proches du camp de l’Est, les groupes qui bloquent les sites pétroliers réclament une répartition équitable des revenus et le transfert du pouvoir exécutif à Fathi Bachagha. Selon le patron de la NOC, Mustafa Sanallam, la NOC se voit contrainte de déclarer l’état de force majeure sur le port pétrolier de Zouetina, ainsi que sur tous les champs et usines associés à ce port jusqu’à nouvel ordre, selon le communiqué. « L’état de force majeure » permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique