Libye

Relations avec les pays voisins

L’Algérie et la Libye ont convenu de travailler ensemble pour résoudre les problèmes liés à la migration irrégulière et ont discuté des moyens de coopération pour sécuriser leurs frontières communes. C’est ce qui ressort des déclarations de la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, et de son homologue algérien, Sabri Boukadoum, à l’issue de leur rencontre ce dimanche 30 mai, au siège du ministère algérien des Affaires étrangères à Alger. Une rencontre qui est intervenue en marge d’une visite de 2 jours à Alger du premier ministre libyen, Abdulhamid Dbeibeh, à la tête d’une délégation officielle de haut rang composée de ministres et de responsables. Parallèlement, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Menfi, était en visite en Tunisie, où il a rencontré le président tunisien Kais Saïed. Menfi a assuré que les relations entre la Libye et sa voisine, la Tunisie, « sont historiques et continues, et resteront toujours des relations positives », affirmant qu’il a discuté avec le président tunisien de nombreuses questions d’intérêt commun. Les hauts dirigeants tunisiens et libyens ont, par ailleurs, abordé la nécessité d’intensifier les échanges de visites de haut rang, d’activer divers cadres de coopération, d’accélérer la détention des avantages bilatéraux et de renforcer la coordination bilatérale, en particulier dans les domaines politique, économique, sécuritaire et culturel.

Yémen

Médiation

Le représentant spécial des Nations-Unies pour le Yémen, Martin Griffiths, s’est entretenu dimanche 30 mai à Sanaa avec des responsables houthis. La veille, il était à Mascate, à Oman, où il s’est entretenu avec Mohammed Abdel-Salam, négociateur en chef d’Ansar Allah, et de hauts responsables omanais. Griffiths a parlé du plan des Nations-Unies pour l’ouverture de l’aéroport de Sanaa, la levée des restrictions dans les ports de Hodeïda pour faciliter la liberté de circulation des biens et des personnes vers et à partir du Yémen, un accord de cessez-le-feu à l’échelle nationale, et l’engagement des parties à relancer le processus politique pour mettre fin au conflit. Le 26 mai, il avait achevé une visite de 3 jours en Arabie saoudite, où il s’est entretenu avec de hauts responsables saoudiens et yéménites. M. Griffiths a indiqué que ces dernières réunions et l’appui régional et international montrent que les parties peuvent encore saisir cette chance et faire une percée vers le règlement du conflit.