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Mardi, 25 mai 2021

Maroc-Espagne

Tension

La zone frontalière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta a retrouvé son calme après un déferlement sans précédent de Marocains candidats à l’exil, la semaine dernière, lorsque quelque 8 000 migrants ont rejoint Ceuta par la plage ou par la mer, profitant d’un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain. En toile de fond de cet afflux migratoire, persistent de fortes tensions entre Madrid et Rabat, qui ne décolère pas depuis l’arrivée en avril en Espagne, pour y être soigné, de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario. Le Maroc souhaite une enquête « transparente » sur l’entrée « frauduleuse » en Espagne de Brahim Ghali. Rabat dénonce également un « double langage » et des « intimidations » de la part de Madrid, alors que l’Espagne a encore haussé le ton en accusant son partenaire traditionnel dans la lutte contre la migration illégale d’« agression » et de « chantage ».

Algérie

Campagne électorale

Trois mois après la dissolution du parlement par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, la campagne pour les élections législatives du 12 juin en Algérie s’est ouverte, jeudi 20 mai, alors que le mouvement de protestation populaire du Hirak continue de subir la répression des autorités. Ces élections anticipées, qui auraient dû avoir lieu en 2022, apparaissent comme une tentative du régime de reprendre la main face au retour du Hirak dans la rue depuis fin février. Près de 1 500 listes, dont plus de la moitié s’affiche comme indépendantes, sont en lice, selon l’Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE). Depuis l’annonce de ce scrutin, la « feuille de route » électorale du régime a été rejetée par les principaux partis laïcs, ainsi que par les manifestants du Hirak qui défilent chaque semaine à travers tout le pays. Vendredi 21 mai, la police a ainsi dispersé sans ménagement la marche hebdomadaire du Hirak à Alger et procédé à des centaines d’interpellations dans tout le pays.

Nigeria

Crash

Le chef de l’armée nigériane, le lieutenant général Ibrahim Attahiru, est mort dans le crash d’un avion militaire, vendredi 21 mai, en fin d’après-midi à l’aéroport de Kaduna dans le nord du Nigeria, a confirmé à l’AFP le porte-parole de l’armée de l’air, Edward Gabkwet. Le militaire âgé de 54 ans avait été nommé à la tête de l’armée, le 26 janvier dernier, par le président nigérian, Muhammadu Buhari, sous le feu des critiques, après des mois de grave détérioration de la situation sécuritaire dans le pays. Sa mort intervient deux jours après que le chef du groupe djihadiste Boko Haram, Abubakar Shekau, a été grièvement blessé dans le nord-est du pays à la suite d’un affrontement avec des combattants d’un groupe djihadiste rival.

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