Trump
Présidentielle
Le président américain, Donald Trump, a, pour la première fois depuis les résultats de la présidentielle du 3 novembre, semblé reconnaître la victoire de Joe Biden, dans un tweet, dimanche 15 novembre. Trump a cependant réitéré ses accusations de fraudes. « Il a gagné parce que l’élection était truquée », a-t-il tweeté, 8 jours après l’annonce des résultats et au lendemain de manifestations de soutien de ses partisans. Par ailleurs, plusieurs recours déposés par les Républicains contre les résultats de la présidentielle américaine ont été rejetés, vendredi 13 novembre, en Pennsylvanie, dans le Michigan et en Arizona. Le même jour, le cabinet d’avocats, Porter Wright, a annoncé qu’il ne souhaitait plus défendre l’équipe de campagne de Donald Trump dans un autre recours déposé en Pennsylvanie.
Turquie
Possibles sanctions
françaises
La France a évoqué, dimanche 15 novembre, de « possibles sanctions économiques » sectorielles de l’Union Européenne (UE) contre la Turquie, déplorant son « islamisme agressif » aux portes de l’Europe. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, qui a ajouté que « toutes les options sont sur la table », y compris les sanctions individuelles, en rappelant celles déjà prises envers certains responsables turcs pour des forages gaziers contestés en Méditerranée. Après une série de contentieux, l’UE a condamné fin octobre les provocations « totalement inacceptables » d’Ankara mais renvoyé à son sommet de décembre toute prise de décision sur d’éventuelles sanctions.
Sahara occidental
Tensions
Le Maroc a annoncé, vendredi 13 novembre, avoir lancé une opération militaire dans la zone-tampon de Guerguerat, à l’extrême sud du Sahara occidental, afin de rouvrir la route conduisant vers la Mauritanie voisine après trois semaines de blocage routier. Selon le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, les combats se poursuivaient les jours suivants au Sahara occidental. Dans un communiqué publié samedi 15 novembre, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a « exprimé sa profonde préoccupation suite à la détérioration de la situation (…) et des menaces graves de rupture du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991 ». Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a de son côté exhorté les différentes parties à « éviter une escalade » à Guerguerat et mis en garde « contre des violations du cessez-le-feu et de sérieuses conséquences à tout changement au statu quo » en vigueur dans la zone.
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