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Ukraine : Les combats s’intensifient dans l’est

Mercredi, 18 mai 2022

L’offensive russe dans le Donbass s’est intensifiée lundi 16 mai, notamment à Severodonetsk, un important centre administratif encore sous le contrôle de Kiev.

Ukraine : Les combats s’intensifient dans l’est

 Dans cette ville, devenue importante  pour les Ukrainiens depuis que des forces  séparatistes soutenues par Moscou se  sont emparées d’une partie du Donbass  (est de l’Ukraine) en 2014, « au moins  10 personnes ont été tuées » dans des  bombardements russes, a annoncé lundi  le gouverneur de la région. Cette cité est  quasiment encerclée par les forces de  Moscou. Dans le nord-est, les Ukrainiens  ont repris le contrôle d’une partie de la  frontière dans la région de Kharkiv, selon  Kiev. A Marioupol, une grande ville  dévastée par les bombes du sud du Donbass,  plus de 260 combattants ukrainiens ont  été évacués lundi de l’aciérie Azovstal,  dernier bastion de résistance ukrainienne  dans ce port stratégique, a annoncé la viceministre  ukrainienne de la Défense, Ganna  Malyar. 

Plusieurs responsables occidentaux,  notamment les services de renseignement  militaire britanniques, ont souligné ces  derniers jours que l’offensive russe dans  l’est de l’Ukraine n’avait permis ces  derniers temps aucun gain territorial  substantiel. 

Le Kremlin multiplie, depuis la  semaine dernière, les avertissements sur  un autre front, celui de l’élargissement  probable de l’Organisation du traité de  l’Atlantique nord (Otan) à la Finlande et  la Suède, deux pays que l’invasion russe  de l’Ukraine, déclenchée le 24 février,  a poussés à renoncer à des décennies de  non-alignement militaire. Le président  russe, Vladimir Poutine, a déclaré que « le  déploiement d’infrastructures militaires  sur les territoires de ces pays entraînera  bien sûr une réponse ». La Russie avait en  particulier expliqué son attaque en Ukraine  par le rapprochement de son voisin  occidental avec l’Otan, estimant que cela  constituait une menace « existentielle »  pour sa sécurité. Avec l’entrée probable  de la Finlande dans l’Otan, c’est 1 300 km  de frontières terrestres supplémentaires  que la Russie partagera avec l’Alliance  atlantique. Après la Finlande la veille, la  Suède a à son tour annoncé lundi qu’elle  allait demander son adhésion à l’Otan,  après une consultation de son Parlement.  Mais ces adhésions risquent de se heurter  à l’opposition d’Ankara. Le secrétaire  général de l’Alliance atlantique, Jens  Stoltenberg, s’est toutefois dit « confiant »  dans la possibilité pour les Etats de  l’Alliance de trouver un compromis avec  la Turquie.  

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