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Dimanche, 21 février 2021

Iraq
Affrontements avec Daech

Au moins 7 combattants ont été tués dans des affrontements, samedi 20 février, au nord de Bagdad, entre des membres du groupe terroriste Daech et les forces de sécurité qui ont lancé un raid contre l’organisation djihadiste. Une force conjointe de troupes de l’armée et de combattants tribaux loyalistes a attaqué une maison où se tenait une réunion entre les membres de Daech qui « planifiaient des attaques et des attentats suicides dans la capitale Bagdad », dans les plaines de Tarmiyah, selon un communiqué de l’armée. Les affrontements qui ont suivi ont tué 5 djihadistes et 2 membres des tribus loyalistes. Le raid est intervenu près d’un mois après que 2 kamikazes ont tué plus de 30 personnes sur une place bondée de Bagdad, l’attaque la plus sanglante de ce type dans la capitale iraqienne en trois ans. Depuis, les forces de sécurité ont intensifié leurs efforts pour traquer au nord de Bagdad les cellules dormantes de Daech.

Afghanistan
Explosions

Trois explosions de mines ont secoué 3 quartiers distincts de Kaboul, samedi 20 février, tuant 5 personnes et en blessant 2 autres, dont des membres des forces de sécurité afghanes et des civils, selon la police. Les explosions n’ont pas été revendiquées et une enquête est en cours selon la police. Elles interviennent alors que la nouvelle Administration américaine de Joe Biden réexamine le retrait militaire du pays prévu début mai prochain. Ce sont les Talibans qui sont « clairement » responsables des violences, « le niveau de la violence en Afghanistan est trop élevé », a déclaré le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central de l’armée américaine (Centcom), à l’occasion d’une tournée au Moyen-Orient. Les Talibans démentent être à l’origine des violences qui ont redoublé, alors que les négociations de paix avec le gouvernement afghan sont au point mort, affirmant que les responsables sont d’autres groupes djihadistes.

Algérie
Mesures présidentielles

Au moins 35 détenus d’opinion ont été libérés ces dernières 24 heures en Algérie après une mesure de grâce accordée par le président Abdelmadjid Tebboune, a indiqué samedi 20 février le Comité National de Libération des Détenus (CNLD). Le président Abdelmadjid Tebboune a décrété jeudi 18 février une série de mesures pour répondre à la crise politique qui ébranle l’Algérie, dont la libération d’une soixantaine de détenus d’opinion, un geste d’apaisement adressé au mouvement de protestation populaire. Il a également annoncé une dissolution du parlement et la tenue prochaine d’élections générales, « transparentes et légitimes, loin de l’argent sale ». Un remaniement ministériel sera bientôt opéré, pour remplacer les ministres qui « ont échoué à satisfaire les besoins du peuple », a déclaré Tebboune.

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