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Ils ont dit

Mardi, 13 novembre 2012

« Le militantisme reprend en Egypte ... Ceux qui rentrent dans le pays reviennent avec des idées venues du désert, comme s’il n’existait pas d’Etat, et la plupart d’entre eux ont une pensée pénitentielle. L’atmosphère est un risque grave pour l’Egypte »,

Nagueh Ibrahim, idéologue de la Gamaa islamiya.

« Ces gens croient qu’ils ont un message doctrinaire à délivrer. Il est difficile de croire à un marché conclu avec l’Etat, mais la grâce présidentielle ne peut pas être usée dans l’absolu »,

Diaa Rachwane, spécialiste des questions

islamistes au Centre stratégique d’Al-Ahram.

« Les attentats dans le Sinaï ne seront pas les derniers. Les opérations militaires seules ne vont pas rétablir la sécurité. Il faut trouver un système intégral pour réformer l’idéologie de ces groupuscules »,

Fouad Allam, ex-vice-président

de la Sûreté d’Etat.

« La propagation des groupes djihadistes est due au nouveau système politique et à ses relations avec eux. Le pouvoir en place aujourd’hui souhaite conserver le soi-disant Front islamique »,

Mohamad Hamza, directeur du Forum

du Moyen-Orient.

« Ce qui se passe dans le Sinaï est une manoeuvre israélienne pour frapper la sécurité et la stabilité de l’Egypte. La preuve en est les récentes déclarations de l’ancien chef du Mossad, confirmant que sa mission de susciter des conflits sectaires en Egypte a réussi »,

Montasser Al-Zayat, avocat des groupes islamistes.

« Les organisations djihadistes devraient être expulsées avant qu’il ne soit trop tard, elles représentent une menace à la survie de l’Etat égyptien »,

Mohamad Abou-Hamed, ancien député.

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