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Le plateau du Golan a toujours été au coeur du conflit israélo-arabe. Voici les dates-clés.

Ola Hamdi, Mardi, 02 avril 2019

Juin 1967 : Le Golan, un territoire syrien, est militairement occupé par Israël après la Naqsa.

Novembre 1967 : Les Nations-Unies appel­lent Israël à se retirer des territoires arabes occu­pés en juin 1967, y compris le Golan, en échange de la paix avec les Etats arabes.

Octobre 1973 : La Syrie tente en vain de récu­pérer ce territoire.

Mai 1974 : Israël et la Syrie signent un accord de cessez-le-feu prévoyant un retrait partiel d’Is­raël du plateau du Golan et la formation d’une zone démilitarisée entre les deux pays.

Décembre 1981 : La Knesset israélienne adopte la loi d’annexion du Golan, sous le gou­vernement de Menahem Begin.

Octobre-novembre 1991 : Des négociations directes sont tenues entre la Syrie et Israël lors de la conférence de paix de Madrid sur la base des résolutions 242 du 22 novembre 1967 et 338 du 22 octobre 1973.

1992-1995 : Les négociations se poursuivent sous le gouvernement d’Yitzhak Rabin, qui appelle la Syrie à signer « une paix totale avec Israël », en échange d’un retrait du plateau du Golan.

Novembre 1995 : Le gouvernement tra­vailliste de Shimon Pérès reprend les négocia­tions après l’assassinat de Rabin, sur la base du retrait israélien jusqu’à la ligne du 4 juin 1967.

Mai 1996 : Shimon Pérès est battu aux élec­tions par Benyamin Netanyahu et les négociations sont gelées.

Juin 1999 : Les Travaillistes reviennent au pouvoir : Ehud Barak, souhaitant le retrait de ses troupes du Sud-Liban avant 2000, estime qu’un accord avec la Syrie peut sécuriser la frontière sud et éviter les tensions avec le Hezbollah.

Mars 2000 : Le président syrien Hafez Al-Assad refuse à nouveau les demandes de Barak de conserver la souveraineté israélienne sur les eaux du lac de Tibériade et sur celles du Jourdain.

Juin 2007 : Israël se déclare prêt à rétablir la paix avec la Syrie et à se retirer des hauteurs du Golan en échange de la rupture des liens de la Syrie avec l’Iran et le Hezbollah.

Mai 2008 : Sous la présidence de Bachar Al-Assad, des négociations indirectes reprennent sous l’égide de la Turquie. Israël conditionne que la Syrie cesse son soutien au Hezbollah et au Hamas, et sa coopération avec l’Iran.

Mai 2010 : Echec des pourparlers secrets entre la Syrie et Israël. Bachar Al-Assad accuse Israël de saper le processus de paix.

Mai 2011 : Des affrontements reprennent à la frontière israélo-syrienne. Les forces israéliennes ouvrent le feu sur des manifestants syriens qui sont entrés dans le Golan pour manifester.

Mai 2013 : L’armée israélienne installe de nouveaux points de contrôle sur les hauteurs du Golan et annonce que Bachar Al-Assad assumera le coût de toute perturbation après les affronte­ments entre les deux parties.

Avril 2016 : Netanyahu annonce que le Golan sera toujours entre les mains d’Israël et déclare pour la première fois qu’Israël a mené des dizaines de frappes aériennes en Syrie pour empê­cher les livraisons d’armes iraniennes au Hezbollah.

Mars 2019 : Trump annonce la reconnaissance par Washington de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan.

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