Depuis la fin de la seconde guerre du Golfe, l’arsenal militaire des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a connu un développement rapide. Pourtant, les capacités de certaines de ces armées restent limitées comparées à d’autres armées de la région.
*Le nombre total de soldats dans les pays du Golfe est estimé à presque 360 000.
*Les pays du Golfe ont déjà formé le « Bouclier de la péninsule », un rassemblement militaire formé en 1984 et basé en Arabie saoudite. Il s’agit d’une force de dissuasion chargée de répondre à une éventuelle agression contre n’importe quel pays membre du CCG, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar. Cette force est composée de troupes d’infanterie, de blindés et d’artillerie et compte 40 000 soldats.
*Il y a une grande différence entre les armées de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Koweït d’une part et celles du Qatar, de Bahreïn et d’Oman de l’autre. Ces trois dernières sont considérées comme modestes sur le plan de l’armement et du nombre de soldats.
*Certaines armées des pays du Golfe n’ont jamais disputé de guerre comme celles de Bahreïn et du Qatar.
*Les dépenses militaires des armées des pays du Golfe se sont élevées à 660 milliards de dollars entre 2002 et 2012 (dont 300 milliards entre 2011 et 2012), ce qui représente 67 % du total des dépenses militaires de la région. Le budget de la défense de l’Arabie saoudite représente à lui seul 40 % des dépenses militaires des pays du Golfe.
*Les dépenses militaires du Qatar représentent 8 % du budget de ce pays. Pourtant, son armée est considérée comme faible. Elle compte 12 000 hommes (38 % de Qatari et les autres sont des mercenaires). 8 500 sont rattachés à l’armée de terre, les autres se trouvent dans la marine et l’aviation.
*L’armée la plus puissante est celle des Emirats, qui comptait en 2011, 50 500 soldats. Les Emirats occupent le troisième rang au Proche-Orient en matière de dépenses militaires derrière l’Arabie saoudite et la Turquie
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