« L’adoption de la Constitution est nécessaire pour entériner la victoire de la démocratie, et pour que les roues se remettent à tourner, même s’il y a des divergences. Après avoir choisi une Constitution, tous les Egyptiens avanceront dans la même direction ».
Mohamad Badie,
guide suprême des Frères musulmans.
« Nous ne cessons pas de demander à la commission électorale d’enquêter sur les irrégularités survenues lors du scrutin. Notre combat, pacifique, vise à adopter une Constitution valide et choisie par la majorité ».
Amr Hamzaoui,
fondateur du parti Misr Al-Horriya (Egypte de la liberté).
« Il ne s’agit pas d’un défi. Nous tendons la main à tous les partis politiques et toutes les forces nationales pour dessiner ensemble les contours de la période à venir. J’espère ouvrir une page nouvelle ».
Saad Al-Katatni,
président du Parti Liberté et justice.
« Ce qui s’est passé durant les deux phases du référendum est une fraude massive et systématique de la part des Frères musulmans ».
Mohamad Aboul-Ghar,
président du Parti égyptien social-démocrate.
« Le Front ne va pas croiser les bras. Un appel sera intenté contre les résultats du référendum en raison de la fraude et des violations. On ne va jamais laisser passer une telle Constitution invalide ».
Hussein Abdel-Ghani,
porte-parole du Front du salut national.
« Il ne faut pas oublier qu’environ 68 % des électeurs n’ont pas participé au référendum. C’est une sonnette d’alarme qui dénote qu’une sorte de frustration règne actuellement au sein de l’opinion publique ».
Abdel-Fattah Madi,
professeur de sciences politiques à l’Université d’Alexandrie.
« On connaît la manière de faire chuter une pareille Constitution. Il ne faut pas déprimer, car le courant civil a avancé d’un pas par rapport au référendum de 2011 et va progresser lors des élections législatives ».
Ahmad Al-Borei,
vice-président du parti Al-Dostour.
« L’agitation que nous constatons de nouveau dans les rues du Caire et d’autres villes montre que le dialogue entre le pouvoir et l’opposition au sujet de la nouvelle Constitution s’impose sans plus tarder ».
Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine.
« Les accusations de fraude doivent être examinées rapidement, fermement et de manière transparente ».
Guido Westerwelle,
ministre allemand des Affaires étrangères.
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