L’exercice militaire comprend également des observateurs de 15 pays, en plus de la participation de la police civile et d’un certain nombre d’experts juridiques du Comité international de la Croix-Rouge. Parmi les participants figurent l’Arabie saoudite, la Grèce, les Emirats arabes unis, Oman, la Jordanie, le Royaume-Uni, Chypre, le Pakistan et l’Inde, qui joint l’exercice pour la première fois. Dans un discours prononcé lors de la cérémonie d’ouverture, le lieutenant général Osama Naga, chef de l’Autorité égyptienne de formation des forces armées, a déclaré que Bright Star est l’un des exercices militaires les plus développés de la région qui aide les forces participantes à apprendre de nouvelles tactiques et à améliorer leur capacité à travailler ensemble. Le général de brigade Matthew Reed, directeur de l’exercice américain, a déclaré de son côté que Bright Star représente une opportunité importante pour les Etats-Unis et l’Egypte de renforcer leur coopération militaire et de promouvoir la sécurité et la stabilité régionales. Selon un communiqué de l’ambassade américaine publié vendredi 1er septembre, environ 1 500 militaires américains y participent. L’édition de cette année se concentre sur la sécurité et la coopération régionale tout en promouvant l’interopérabilité dans les scénarios de guerre conventionnelle et irrégulière, ajoute le communiqué. Les manoeuvres Bright Star « sont considérées comme le plus grand exercice militaire dans la région du Moyen-Orient ». « Certains pays participent avec des forces militaires, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, tandis que d’autres pays participent en tant qu’observateurs », explique le général de division Samir Farag. Selon lui, Bright Star profite à tous les participants en leur permettant d’échanger leurs expertises en matière d’exercices et d’armement, ainsi que de se familiariser avec les dernières technologies et armes militaires dans le monde.
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