
Avec la nouvelle technologie, les pays en développement pourront produire
les médicaments et les vaccins dont ils ont besoin.
L’Egypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie ont été choisis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour mettre en place des unités de production de vaccins afin de lutter contre la pandémie de coronavirus, mais aussi d’autres maladies en Afrique. Le choix de l’Egypte parmi ces premiers pays du continent a été salué par le président Abdel-Fattah Al-Sissi, qui a affirmé son appréciation pour les efforts de l’OMS afin de permettre à l’Afrique de surmonter les impacts sanitaires, économiques et sociaux négatifs de la pandémie de coronavirus. Le président a déclaré que la participation au centre de transfert de technologie d’ARNm est conforme aux efforts existants du pays pour produire des vaccins et développer une infrastructure médicale capable d’assurer la disponibilité continue de vaccins en Egypte et dans toute l’Afrique. Dans ce cadre, le chef de l’OMS a déclaré : « A moyen et long terme, la meilleure façon de faire face aux urgences sanitaires et de parvenir à une couverture sanitaire universelle est d’accroître considérablement la capacité de toutes les régions à fabriquer les produits de santé dont elles ont besoin ».
En fonction de l’infrastructure, de la main-d’oeuvre, de la recherche clinique et des capacités réglementaires en place, l’OMS et ses partenaires travailleront avec les six premiers pays choisis pour élaborer une feuille de route en matière de formation et de soutien, afin qu’ils puissent commencer à produire des vaccins le plus rapidement possible. Les centres de transfert de technologie de l’ARNm de l’OMS permettront aux pays en développement de produire leurs propres vaccins, médicaments et diagnostics pour faire face aux urgences sanitaires.
L’Egypte a déjà déployé d’énormes efforts en termes de production des vaccins contre le Covid-19. Elle a commencé depuis 2021 à produire le vaccin chinois Sinovac, qui a été utilisé en Egypte et exporté vers l’Afrique. La compagnie pharmaceutique privée égyptienne Minapharm a également signé un accord en 2021 avec le Fonds d’investissement direct russe (RDIF) pour produire localement le vaccin russe contre le coronavirus, Spoutnik V. De même, en novembre 2021, l’Egypte a annoncé le début des essais cliniques pour son premier vaccin national contre le coronavirus, COVI-VAX.
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