Dans le cadre de la Conférence de la jeunesse, le président Abdel-Fattah Al-Sissi a assisté, mercredi 31 juillet, à la première rencontre relative à l’initiative « Vie digne » qu’il avait lancée en janvier 2019. Destinée à contrer la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des Egyptiens, notamment ceux vivant dans les villages les plus défavorisés, cette initiative implique le gouvernement, la société civile et les hommes d’affaires. « Le gouvernement ne peut pas à lui seul assumer la charge de développer plus de 4 500 villages et leur offrir tous les services nécessaires », a dit le président Sissi, exhortant toutes les composantes de la société à coopérer efficacement pour exécuter ce projet destiné à étendre l’ombrelle de la justice sociale.

Selon Mohamad Hachem, directeur de l’initiative et responsable au ministère de la Solidarité sociale, le coût de la première phase est de 1 milliard et 140 millions de L.E. Une somme qui sera destinée à 277 villages, classés en trois catégories en fonction du niveau de la pauvreté et du manque de services. Ils sont habités par quelque 130 000 familles, le taux de pauvreté y atteint jusqu’à 70 %. La majorité d’entre eux se trouve en Haute-Egypte. Objectif : développer les villages nécessiteux, installer des infrastructures, construire des plafonds dans les maisons les plus délabrées, faciliter l’accès aux soins médicaux, créer des emplois par le biais de petits et moyens projets et octroyer des aides financières aux familles pauvres. Le tout étant destiné à assurer une vie décente et réaliser une certaine justice sociale.