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Les conséquences de part et d'autre

Propos recueillis par Mavie Maher, Mardi, 20 novembre 2012

Bilan des résultats de l’agression israélienne et des réactions palestiniennes, selon des analystes en politique internationale

Israël

— « Israël a réussi à tuer Ahmed Al-Jabry, l’un des principaux chefs des Brigades Al-Qassam. Mais de l’autre côté, un état de peur sans précédent règne en Israël »,

Moustapha Elwi, professeur de sciences politiques.

— « Israël ne peut pas compter, cette fois-ci, sur un appui international, et fait face à une opposition arabe claire. Israël n’a obtenu aucun avantage avec cette opération »,

Hassan Nafea, professeur de sciences politiques.

— « Israël a réussi à toucher l’infrastruc­ture militaire du Hamas. Il est également désormais au courant du développement de son armement et du résultat de la contrebande d’armes. Mais les relations entre Israël et l’Egypte sont tendues, et Tel-Aviv a perdu un moyen de communication important avec le rappel de l’ambassadeur égyptien »,

Hassan Abou-Taleb, chercheur au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram.

— « L’opération aura des conséquences sur les élections israéliennes. Sur le plan militaire, l’opération est une chance de plus pour les Israéliens de tester leurs armes »,

Rabha Allam, chercheuse au CEPS d’Al-Ahram.

Palestine

— « C’est la première fois que les fusils palestiniens peuvent atteindre une distance de 75 m, ce qui peut être considéré comme un plus du côté palestinien. Le Hamas fait de nouveau preuve d’une bonne résistance »,

Moustapha Elwi, professeur de sciences politiques.

— « Cette opération ouvre la porte à une réconciliation palestinienne, car une seule faction ne peut pas affronter seule la violence israélienne. C’est une chance aussi de réviser l’accord de Camp David »,

Hassan Nafea, professeur de sciences politiques.

— « Le Hamas a gagné la sympathie égyp­tienne et a compris en même temps les limites du rôle égyptien. Une coopération avec le Hamas uniquement était un fardeau. Le Hamas a perdu des chefs importants, une partie de ses armes, mais démontre que le blocus n’a pas influencé sa capacité de résistance »,

Hassan Abou-Taleb, chercheur au CEPS d’Al-Ahram.

— « Le Hamas a fait un progrès clair. C’est la première fois que les armes du Hamas par­viennent à une telle distance à l’intérieur d’Israël »,

Rabha Allam, chercheuse au CEPS d’Al-Ahram.

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