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Ce qu’en disent les malades

Hanaa Al-Mekkawi et Ola Hamdi, Mardi, 14 octobre 2014

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Pour des millions de patients de l'hépatite C, le Sovaldi est un miracle. (Photo : Ahmad Abdel-Razeq)

Réda Osman, 50 ans, sans emploi.

Elle est venue seule. Elle tient à la main son dossier médical. « Le médecin a demandé 6 tests médicaux, j’ai fait 4 tests gratuits et il m’en reste deux autres que je dois payer moi-même. Chaque test coûte 80 L.E., je ne sais pas où les faire. Je souhaite que ce traitement puisse mettre fin à mes douleurs. Cela fait des heures que j’attends ».

Abdallah Saïd, 60 ans, à la retraite.

Il est atteint de la maladie depuis dix ans et a perdu patience. « Le médecin m’a demandé de venir à la fin du mois de novembre, après avoir fait des tests qui coûtent très cher. Si le nouveau médicament est disponible, pourquoi nous font-ils attendre tout ce temps-là ? », dit-il.

Om Mohamad, mère de 6 enfants, sans emploi. « Après m’être enregistrée, j’ai dû faire 4 tests qui m’ont coûté 200 L.E. Et aujourd’hui, le médecin me demande 4 autres tests pour pouvoir obtenir le traitement! L’Etat doit aussi couvrir les frais de ces tests et des analyses, car je n’en ai pas les moyens ».

Soraya Ahmad, 60 ans.

Elle ne sait ni lire, ni écrire, et a demandé à sa fille Fatma d’aller vérifier son dossier. « Grâce à ma fille, j’ai pu enregistrer mon nom sur le site web du ministère de la Santé. J’ai fait des tests à 120 L.E., mais le médecin les a tous rejetés et m’a obligée à en faire d’autres ».

Amina Hussein, 48 ans.

« Je suis venue prendre mes médicaments mensuels. Je souffre de cette maladie depuis 15 ans. Enfin, le gouvernement a décidé de se pencher sur les problèmes des pauvres ! ».

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