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Sissi à New York

Lundi, 15 septembre 2014

Au cours de sa visite prévue à New York pour assister aux réunions de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le président Abdel-Fattah Al-Sissi devra rencontrer un nombre de chefs d'Etat, avec en tête le président américain Barack Obama. Il s'agit là de sa première rencontre mondiale, 100 jours après son accession au pouvoir. Quel est le message qu'il livrera aux dirigeants et chefs d'Etat ?

La présence de Abdel-Fattah Al-Sissi dans ce rassemblement international apporte un message important: la nais­sance d'une nouvelle Egypte, différente de celle des Frères musulmans qui était incompétente. Aujourd'hui, siège à la tête de l’Etat, le représentant de l’un des appa­reils d’Etat les plus performants. Il se dirige à ce forum mondial après avoir réalisé des acquis importants. Tout d’abord, il a débar­rassé le pays d'un régime que le peuple a rejeté. Ensuite, il a pris un train de déci­sions difficiles pour réformer un système économique désuet et épuisé par des sub­ventions qui ne profitaient pas aux vrais bénéficiaires. Il a également ouvert grand la porte devant les projets économiques géants qui changeront sans nul doute la donne économique et sociale du pays.

La nouvelle Egypte ne se distingue pas de celle des Frères que personne ne défend plus à cause de sa performance qui laissait à désirer, mais aussi de celle de la période transitoire qui a suivi la révolution du 25 janvier qui a connu une perturbation et des secousses à cause de l'absence de vision.

Le président a rencontré jusqu'à mainte­nant, à titre individuel, certains dirigeants des pays européens. Cependant, sa visite aux Nations-Unies sera la grande confron­tation avec la communauté internationale. Il ne s'agira pas de demander des comptes à l'Egypte sur sa performance politique au cours de l'année dernière. Personne n'a le droit de le faire. Mais au contraire, il faut que ce soit une occasion pour mettre d'autres pays devant leur responsabilité.

Nous avons énormément souffert après la chute du pouvoir des Frères à cause de ceux qui étaient soi-disant des amis et qui nous incitaient à revoir notre position quant au retour des Frères au pouvoir parce qu'ils ont la légitimité. Lorsque ceux-ci ont réa­lisé l'opposition farouche du peuple vis-à-vis d'eux et ont réalisé que leur retour était impossible, ils nous ont conseillé de nous réconcilier avec leurs représentants qui ont choisi le terrorisme au détriment de l'action politique. Chose que ces amis n'ont pas fait dans leur propre pays quand ils ont affronté le terrorisme.

L'Egypte qu'ils verront à l'ouverture de la prochaine session des Nations-Unies est celle qui a transcendé toutes les difficultés. Il s'agit d'une Egypte légitime choisie par son peuple. Une Egypte démocrate qui s'est engagée dans la voie d'élections libres reconnues par le monde entier. Une Egypte sûre d'elle-même luttant contre le terro­risme armé de toutes ses fores. Nous sommes certes devant une Egypte qui pros­père pour le bien-être de ses enfants grâce aux mégaprojets.

Abdel-Fattah Al-Sissi, fils dévoué, s'adressera au nom de cette Egypte à la tribune des Nations-Unies. Nos vrais amis seront ceux qui soutiendront notre pays sous son nouveau jour. La visite du prési­dent sera une occasion de distinguer l'ami de l'ennemi.

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