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Ils ont dit

Mardi, 01 avril 2014

« La candidature d’Al-Sissi était prévue depuis des mois. Washington ne va pas soutenir de candidat particulier à la présidence égyptienne. C’est le peuple égyptien qui doit déterminer par lui-même son destin. Les responsables américains vont suivre de près le processus électoral. Celui-ci doit être exempt de toutes formes d’intimidation face aux citoyens pour qu’ils puissent choisir librement leur candidat ».

Marie Harf, porte-parole adjointe du département d’Etat américain.

« La France souhaite que la feuille de route soit mise en oeuvre et que soient établies dans ce pays, selon le calendrier annoncé, des institutions démocratiques élues garantissant le respect des droits de l'homme et des libertés publiques, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux ».

Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la France.

« C’est un commandant apte à faire retrouver à l’Egypte son rôle et son prestige d’antan sur le plan régional et international. Un rôle que nous, les Palestiniens, nous avons besoin, surtout en ces moments critiques de l’histoire de notre nation. Etant militaire, Al-Sissi représente aussi une garantie importante pour les Arabes, les musulmans et l’identité palestinienne ».

Jibril Ragoub, secrétaire général du comité central du Fatah.

« Tout ce que nous espérons pour l’Egypte, c’est la stabilité. La situation dans le pays reste tendue. Elle n’augure rien de bon. C’est une affaire interne, mais elle jette ses ombres sur la cause palestinienne ».

Ahmed Youssef, ancien conseiller politique du gouvernement du Hamas.

« La joie et l’espérance pour un avenir meilleur, c'est le sentiment qui règne aujourd’hui en Egypte. La popularité d’Al-Sissi n’est due ni à sa personnalité ni à sa veste militaire, mais en raison des troubles qu’a connus l’Egypte au cours des trois dernières années ».

Yitzhak Levanon, ancien ambassadeur d’Israël au Caire.

« Al-Sissi jouit d’un grand soutien des pays arabes qui ont beaucoup souffert des Frères musulmans, notamment les pays du Golfe, à l’exception du Qatar. Ce soutien ne provient pas seulement des gouvernements de ces pays, mais aussi de leur peuple ».

Ahmad Al-Jarallah, rédacteur en chef du journal koweïtien Al-Siyassa Al-Kiwetiya.

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