Cette somme ne représente que la moitié du total dont les agences humanitaires estiment avoir besoin dans un pays où 25 millions de Soudanais, soit plus de la moitié de la population, dépendent de l’aide humanitaire pour survivre. En deux mois de guerre entre l’armée, commandée par le général Abdel-Fattah Al-Burhan, et les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide, du général Mohamed Hamdane Daglo, plus de 2 000 personnes sont mortes, selon l’ONG Acled, et plus de 2,5 millions ont été forcées de fuir ailleurs au Soudan ou à l’étranger. « Cette crise nécessitera un soutien financier durable, et j’espère que nous pourrons tous garder le Soudan au sommet de nos priorités », a dit Martin Griffiths, responsable de l’Onu pour les affaires humanitaires, à l’issue d’une conférence de donateurs organisée lundi à Genève. Selon des chiffres de l’Onu, les Etats-Unis, avec 550 millions de dollars, figurent en tête des promesses de dons, tandis que la France a promis 44,77 millions de dollars. L’Allemagne, co-organisatrice de la conférence comme l’Union Européenne, s’est engagée à verser 200 millions d’euros d’ici 2024, le Qatar a promis 50 millions de dollars et l’UE s’est engagée à hauteur de 190 millions d’euros. La conférence était organisée à mi-chemin d’un cessez-le-feu de 3 jours au Soudan qui semble avoir ramené le calme à Khartoum.
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