
Pour combler le déficit hydrique, l’Egypte s’oriente vers le dessalement et le traitement de l’eau.
— Atika Ben Maid, chef de l’unité eau et assainissement, ressources naturelles et finance durable à l’AFD: « Il s’agit d’avoir une approche holistique. Dans le principe de la gestion intégrée des ressources en eau, nous ne pouvons pas voir seulement un petit aspect de l’ensemble du cycle. Nous devons le voir dans son ensemble et essayer de l’optimiser au maximum. Par exemple, le traitement des eaux usées rencontre l’irrigation si nous utilisons l’approche globale en la rendant plus durable et plus respectueuse du climat ».
— Mohannad Hesham, PDG de la fondation Water Will & Life From Water : « Il faut mettre l’accent sur l’importance de l’engagement de la communauté civile avec les communautés rurales, de travailler avec elles, sur l’importance de l’évaluation de l’impact des programmes sociaux et du crédit carbone. Le potentiel du crédit carbone réside dans l’eau, dans le secteur agricole. Je crois que c’est une grande opportunité pour l’avenir ».
— Samaa El Baroudy, directrice générale de la coopération stratégique dans le secteur de l’eau du Nil: « L’eau n’est pas seulement une partie du problème, c’est aussi une partie de la solution. Nous devons donc explorer différents domaines comme la technologie, l’innovation, la solution basée sur la nature, l’inclusion, la participation, la coordination, la coopération, le modèle international et commercial ».
— Enrico Spiller, gestionnaire de portefeuille principal, bureau de la KfW Le Caire: « L’accès à l’eau est un droit humain fondamental qui est lié à tous les aspects du développement. Et sans eau suffisante, une société ne peut pas fonctionner. Gérer l’offre et la demande de ressources en eau en Egypte signifie gérer un système très complexe avec de nombreuses interdépendances. Je pense qu’une approche holistique impliquant toutes les parties prenantes et regroupant toutes leurs forces et leurs efforts peut produire des résultats durables ».
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