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Six mois de guerre : Les dates-clés

Racha Darwich , Mercredi, 31 août 2022

Six mois de guerre : Les dates-clés

24 février : La Russie annonce le lancement d’une «  opération militaire spéciale » en Ukraine. Les prix du gaz et du pétrole montent en flèche en raison des craintes de réductions possibles des approvisionnements.

26 février : L’UE interdit à certaines banques russes d’utiliser le système SWIFT, coupant ainsi une grande partie de l’économie russe du système financier mondial.

28 février : L’Ukraine et la Russie tentent les premiers pourparlers de cessez-le-feu à la frontière biélorusse alors que des tentatives sont lancées pour établir des couloirs humanitaires. Les pourparlers de cessez-le-feu achoppent.

4 mars : Les forces russes s’emparent de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe. L’Otan rejette l’appel de l’Ukraine à des zones d’exclusion aérienne, affirmant que cela aggraverait le conflit.

8 mars : Les Etats-Unis interdisent les importations américaines de gaz et de pétrole russes. L’UE déclare qu’elle réduirait ses importations de gaz russe des deux tiers cette année et la Grande-Bretagne déclare qu’elle éliminerait progressivement ses importations d’énergie russes jusqu’à la fin de 2022.

23 mars : Moscou interdit aux clients européens du gaz de payer leurs factures en dollars et en euros, en réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars de réserves de devises détenues par la Russie à l’étranger, déclarant n’accepter que les paiements en rouble.

29 mars : Après son échec à capturer Kiev et à obtenir rapidement la reddition des forces ukrainiennes assiégées à Marioupol, la Russie redéfinit son invasion comme étant la « libération du Donbass ».

27 avril : Le géant russe Gazprom coupe l’approvisionnement en gaz de la Bulgarie et de la Pologne.

12 mai : Selon le HCR, plus de six millions de personnes ont fui l’Ukraine.

18 mai : Préoccupées par la guerre en Ukraine, la Suède et la Finlande demandent officiellement à rejoindre l’Otan. En riposte, la Russie coupe le gaz à la Finlande.

20 mai : L’aciérie d’Azovstal, dernier bastion de la résistance ukrainienne à Marioupol, tombe dans les mains des forces russes.

30 mai : Les dirigeants de l’UE conviennent d’arrêter la plupart des importations de pétrole russe d’ici la fin de l’année, mais reportent l’interdiction du gaz russe.

1er juin : Les Etats-Unis acceptent de commencer à envoyer une puissance de feu lourde, y compris le système de roquettes d’artillerie à haute mobilité M142 (HIMARS), en Ukraine. Un jour plus tard, les Etats-Unis confirment que le Cyber Command des Etats-Unis mène des opérations au nom de l’Ukraine. La Russie accuse les Etats-Unis de mener une guerre par procuration.

4 juillet : L’Ukraine annonce un plan visant à ouvrir des « bureaux de redressement » dans les capitales alliées afin de contribuer aux efforts de reconstruction. Les responsables ukrainiens affirment que 750 milliards de dollars sont actuellement nécessaires pour reconstruire le pays.

22 juillet : La Russie et l’Ukraine signent un accord négocié par la Turquie pour libérer les exportations de céréales bloquées dans la région de la mer Noire. Malgré l’accord, le premier navire transportant des céréales ne part pas pour la Turquie avant le 1er août.

5 août : Alors que les Etats-Unis annoncent leur dernier paquet militaire pour soutenir l’Ukraine (d’une valeur d’environ 1 milliard de dollars), l’Ukraine et la Russie échangent des accusations de bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijia, alors que la communauté internationale craint une catastrophe nucléaire.

10 août : Pour la première fois, l’Ukraine déclare que la reprise de la Crimée fait partie de ses objectifs militaires pour la guerre.

21 août : Un engin piégé tue la fille du philosophe russe Alexandre Douguine, longtemps considéré comme le « cerveau de Poutine ». Les responsables de la sécurité russe affirment que l’Ukraine est impliquée dans l’assassinat.

27 août : Poutine signe un décret facilitant le séjour et le travail de centaines de milliers de personnes ayant quitté l’Ukraine pour la Russie depuis l’intervention militaire du Kremlin. Ils pourront rester en Russie « sans limitation de délai ».

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