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Volley-ball, l’Egypte veut rester au sommet

Doaa Badr, Mardi, 17 septembre 2013

La sélection nationale de volley-ball tentera de décrocher un 4e titre consécutif en Tunisie lors du Championnat d’Afrique des Nations (CAN). Mais le public tunisien pourrait déstabiliser les actuels champions d’Afrique.

Volley-ball, l’Egypte veut rester au sommet

A Souss e, en Tunisie, sera organisé, du 20 au 30 septembre, le CAN de volley-ball. Une compétition qualificative pour la Coupe de la confédération, prévue en décembre prochain au Japon.

A l’exception de l’Egypte, de l’Algérie, du Cameroun, de la Libye et de la Tunisie, les autres pays africains n’ont pas encore confirmé officiellement leur participation. Mais ces pays cités peuvent à eux seuls organiser une compétition de haut niveau, car ils sont considérés comme comptant parmi les grandes nations du volley-ball.

Pour ce qui est du palmarès, la Tunisie caracole à la 1re place avec 8 titres, suivie par l’Egypte, qui a décroché 6 trophées, puis de l’Algérie et du Cameroun, avec 2 titres africains chacun.

Avec une forte équipe composée de jeunes et de joueurs expérimentés, l’Egypte disputera la CAN avec la ferme intention de conserver son titre gagné lors de la précédente édition à Tanger en 2011. L’Egypte est considérée comme la meilleure nation africaine depuis plusieurs années. Les Egyptiens ont décroché le titre africain aux 3 dernières éditions : 2007, 2009 et 2011.

Mais la mission ne sera pas facile vu la concurrence de la Tunisie qui jouira du privilège de jouer à domicile en présence de ses supporters. « Notre principal rival sera la Tunisie qui jouera à domicile. Il ne faut pas ignorer l’effet du public tunisien. Mais il ne faut pas non plus oublier les autres rivaux : le Cameroun, l’Algérie et le Maroc. Les joueurs sont prêts pour la concurrence. Ils visent la plus haute marche du podium africain », déclare Mohamad Amin, directeur de la sélection égyptienne.

Une préparation tardive

La sélection nationale ne s’est composée qu’en mai dernier sous la houlette du nouveau entraîneur de l’équipe, l’Italien Antoine Jackobb. Quelques semaines après la formation de l’équipe, les Egyptiens ont disputé les Jeux Méditerranéens (JM) en Turquie. « Sans bonne préparation, il était difficile de conserver le titre des JM, et la 5e place réalisée en Turquie est honorable vu la courte période de préparation et l’instabilité qui règne en Egypte », pondère le directeur de la sélection égyptienne.

Après les JM, la préparation effective s’est faite à travers plusieurs stages de préparation au Caire et à Ismaïliya. Ces stages avaient pour but d’évaluer le niveau des joueurs, d’effectuer une préparation physique et technique et enfin de choisir l’effectif qui disputera la compétition africaine.

La dernière étape de la préparation a commencé le 4 septembre en Italie avec un camp d’entraînement comportant plusieurs matchs amicaux avec des clubs de la première division du Championnat italien. « Les joueurs ont beaucoup profité de ces matchs », poursuit Mohamad Amin. Le 12 septembre, la sélection s’est dirigée vers la Serbie pour un dernier camp avec des matchs contre la sélection serbe avant de se diriger vers la Tunisie.

22 volleyeurs constituent la sélection égyptienne. L’entraîneur de la sélection avait occupé ce poste il y a 2 ans, sa mission pour le choix des joueurs était facile puisqu’il connaît la plupart des joueurs égyptiens. C’est pourquoi il a fait appel aux joueurs expérimentés, tels Achraf Aboul-Hassan et Saleh Fathi, qui ont 38 ans. Au sein de l’effectif figurent de grands noms comme les stars Ahmad Salah et Abdallah Abdel-Salam, qui évoluent dans le club turc de Galatasaray, Mohamad Abdel-Moneim, qui jouait en professionnel en Italie, et Réda Heykal, qui évoluera en Roumanie. Abdel-Halim Fahmi, qui a intégré la sélection pour la première fois lors des JM, fait partie des nouvelles recrues qui vont consolider l’équipe.

Ces jeunes et ces joueurs dotés d’une grande expérience disputeront la CAN avec un objectif commun : conserver le titre africain. Un but qui ne sera pas facile à réaliser, notamment à cause de l’instabilité qui règne en Egypte et qui a affecté tous les domaines. Mais vu leur détermination et leur enthousiasme, la mission ne sera pas impossible.

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