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UA : L’Egypte livre sa vision

Sabah Sabet avec agences, Mardi, 08 février 2022

La vision égyptienne des questions de paix et de sécurité, ainsi que le changement climatique ont été en tête des questions soulevées par le chef de la diplomatie, Sameh Choukri, à Addis-Abeba.

Sameh Choukri

Au cours des réunions tenues lors du sommet de l’Union Africaine (UA), le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a passé en revue la vision égyptienne des questions de paix et de sécurité sur le continent africain, notant dans ce contexte le lancement du Centre de l’Union africaine pour la reconstruction et le développement après-conflit au Caire en décembre 2021, qui représente le bras exécutif de la politique de reconstruction et de développement après-conflit adoptée par l’UA. Dans le même contexte, le ministre des Affaires étrangères a souligné la nécessité d’une action commune pour rechercher les véritables causes des troubles internes que connaissent certains pays africains à la lumière des problèmes sécuritaires et économiques auxquels ils sont confrontés.

En outre, et dans le cadre des préparatifs de la prochaine Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP27) qui aura lieu en novembre 2022 en Egypte, Sameh Choukri a participé à la réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernements africains sur le changement climatique (CAHOSCC), dimanche 6 février. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Ahmad Hafez, a déclaré qu’au cours de la réunion, Choukri avait tenu à confirmer que l’Egypte, qui accueille cet événement au nom du continent africain, cherchera à parler d’une seule voix en Afrique, afin de relever les aspirations du continent à faire face aux impacts liés au changement climatique.

Lors de la réunion, Choukri a rappelé que le continent africain était profondément affecté par les répercussions du changement climatique, bien qu’il soit le moins contributeur à la pollution, pointant dans le même contexte la faiblesse persistante des financements climatiques dont bénéficient les pays africains et leur accès limité aux technologies modernes pour renforcer leur résilience face aux répercussions négatives du changement climatique. L’Egypte, en tant que prochain président de la conférence, adoptera une approche globale tenant compte des priorités des différentes parties et son aspiration à soutenir tous les pays africains dans leurs efforts à cet égard d’une manière qui contribue au succès de l’organisation de la conférence, a dit Choukri, cité par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, qui a participé à cette réunion par vidéoconférence, a appelé les pays les plus riches à respecter, « dès cette année », l’engagement de 100 milliards de dollars de financement climatique en faveur des pays en développement et à demander des comptes aux partenaires du secteur privé qui ont également pris des engagements, en indiquant que la COP27 est « une opportunité essentielle pour l’Afrique et notre monde ».

En marge de sa participation au sommet, le ministre des Affaires étrangères a eu plusieurs rencontres bilatérales. Il s’est entretenu avec son homologue angolais, Titi Antony, puis avec la vice-secrétaire générale des Nations-Unies, Amina Mohamed, la secrétaire exécutive de la Commission des Nations-Unies pour l’Afrique, Dr Vera Songwe, ainsi que le sous-secrétaire général de l’Onu et sa représentante spéciale de l’Union africaine, Hana Teh.

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