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Les élèves s’expriment

Mardi, 06 juillet 2021

Le quatrième concours de rédaction d’Al-Ahram Hebdo, organisé au niveau des écoles francophones, porte, comme les deux dernières années, sur le thème de l’environnement. Quatre écoles y ont pris part et pour la première fois une troupe théâtrale. Voici une sélection des meilleurs articles.

Les élèves s’expriment

Attention à la vie marine !

Les élèves s’expriment

Suite à l’émergence du Covid-19, une épidémie internationale a eu lieu.

Par conséquent, le port des masques médicaux jetables est devenu un aspect important de la réalité quotidienne des êtres humains. Cela a sévèrement nui à l’habitat faunique. Des milliers de masques médicaux sont jetés dans les mers et les océans chaque jour.

Ces masques, qui ne sont pas biodégradables, causent un gros dommage pour l’environnement aquatique puisqu’ils demeurent dans les plans d’eau pendant longtemps ; ils flottent à la surface de l’eau. Beaucoup d’animaux aquatiques prennent les masques médicaux flottant à la surface de l’eau pour de la nourriture. Ces ani­maux consomment les masques, et ensuite, soit ils deviennent malades, soit ils étouffent à cause de leur incapacité à les avaler.

Une étude scientifique sur les effets du déverse­ment des masques médi­caux dans les mers et les océans estime qu’il exis­te une grande probabilité qu’au moins 1,56 mil­liard de masques médi­caux se trouvent dans l’océan en 2021.

« Ce n’est qu’une peti­te fraction des 8 à 12 millions de tonnes métri­ques de plastique qui sont déversés dans nos océans chaque année », affirme le Dr Teale Phelps Bondaroff, direc­teur de recherche à OceansAsia. Un seul masque peut produire de grands effets qui vont affecter non seulement les animaux aquatiques, mais aussi la chaîne alimentaire.

De plus, les masques médicaux affectent les oiseaux : les attachements d’un masque peuvent s’enlacer sur les pattes des oiseaux, ce qui les empêche de voler, de se déplacer facilement et de se nourrir.

La plupart des masques à usage unique sont fabriqués à partir de plastique comme le polypropylène, le polyéthylène et le vinyle, un matériau qui prend 450 ans à se dégrader. Pendant ce temps, les masques médicaux se décompo­sent en micro-plastiques qui sont ensuite consommés par la vie marine.

Que peut-on faire pour résoudre ce problème ?

Il existe plusieurs solutions que tout le monde peut adopter pour éviter plus de dégâts aux animaux aquatiques et à l’environnement.

Voici quelques-unes :

1. Arrêter d’utiliser des masques jetables et utiliser des masques réutilisa­bles.

2. Après l’utilisation des masques médicaux, on peut couper les attaches.

3. Trouver une manière de se débarrasser des masques médicaux sans pol­luer ni détruire les plages et la vie marine.

4. Inventer des masques biodégradables.

Haya Hassanien, 5e D, Lycée International Balzac

Sauvez les coraux !

Les élèves s’expriment

Les coraux de la mer Rouge à Charm Al-Cheikh, dans le parc national de Ras Mohamad.

Les coraux de la mer Rouge sont menacés par le réchauffement climatique, et au cours des dernières décennies, leur situation s’est aggravée.

Les coraux de la mer Rouge sont des merveilles avec leur variété de couleurs, de tailles et de biodiversité. Ils attirent les touristes sur la côte Est égyptienne, mais ces coraux pourraient disparaître à cause de l’activité humaine et il faut les sauver.

Le problème et ses conséquences

Le réchauffement climatique, dû à l’activité humaine, menace énormément la vie marine. Les marées noires, la surpêche, l’utilisation de transports maritimes, le déversement dans l’eau, la pollution et le développe­ment côtier sont les sources de la contamination de la mer qui apportent plusieurs conséquences, la première étant le blanchissement des coraux.

A cause du réchauffement climatique, la température des mers augmente, ce qui cause le blanchissement des récifs coralliens. Ce dernier affecte l’alimentation et le métabolisme des coraux, provoque le changement de leurs couleurs et neutralise la construction de nou­veaux récifs. Au cours des années, les coraux perdent leur biodiversité. Cela fragilise leur résilience et affai­blit les écosystèmes, ce qui leur apporte de graves maladies.

La maladie des taches blanches est apparue il y a quelques décennies mais s’est aggravée et étendue dans les années 1970. Elle vient essentiellement d’une bacté­rie pathogène appelée Serratia marcescens. Elle est liée au blanchissement des récifs coralliens. Il existe une quantité énorme de maladies mais elles n’ont pas encore été découvertes et sont en recherche active.

Annuellement, le niveau de la surface de l’eau aug­mente d’environ 3,3 mètres. Ce phénomène est dû à la fonte des glaciers et la dilatation thermique qui, elle-même, est causée par le changement climatique. Si on ne règle pas le problème du climat, l’eau pourrait aug­menter excessivement. Ceci pourrait négativement impacter les littoraux comme Dahab.

Les solutions

On s’aperçoit que les humains peuvent complètement détruire les mers et les océans et il sera très difficile de les ramener à leur état initial.

L’utilisation de la restauration écologique active et la conservation marine seront des éléments importants pour rétablir les écosystèmes des récifs, mais ce ne sont pas les seules façons d’aider. Les humains peuvent aussi essayer de réduire les impacts du réchauffement clima­tique.

Pour réduire ces impacts, il va falloir, dans un premier temps, recycler. Deuxièmement, on doit utiliser des modes de transport plus écologiques, se déplacer à vélo ou à pied. Troisièmement, il sera prudent de consommer de l’énergie propre et renouvelable dont l’énergie solaire. Il nous faudra également en consommer moins en éteignant simplement les lumières quand on n’en a pas besoin, réduire la consommation de l’eau … Enfin, on peut préserver les mers en achetant des produits non-toxiques, réduire l’utilisation du plastique et éviter les marées noires, la surpêche et le déversement …

Ensemble nous pouvons sauver les coraux ! Essayons de respecter ces solutions pour protéger la Terre où nous vivons.

Haya Ezzeldine, 5e D, Lycée International Balzac

Notre précieux environnement

Les élèves s’expriment

Nous ne pouvons pas vivre sans air, sans eau, sans nourriture, c’est l’environnement qui nous entoure. L’environnement nous fournit tous ces moyens et gratuitement. Nous devons le préserver pour sur­vivre.

L’environnement signifie qu’il est le milieu naturel dans lequel les êtres vivants vivent et l’entourent. Il contient tout le sol, l’eau, le climat et les organismes vivants.

Que fait l’être humain avec toutes ces données ? Malheureusement, il les détruit pour vivre. Il existe la pollution industrielle produite par les actions et les activités humaines, telles que : les polluants indus­triels, les polluants solides, les polluants liquides et les polluants gazeux.

Les avantages de la préservation de la propreté de l’environne­ment aident à élever la société au sommet parmi les différentes nations. Cela donne à l’être humain une sorte de tranquillité et lui fait manger des aliments sains sans contaminants. Egalement, il rend l’atmosphère exempte d’impuretés, de microbes et de gaz nocifs, et il donne aussi à la Terre la bonté et elle sera exempte de maladies.

Alors, comment préserver l’environnement de la pollution ? Nous protégeons l’environnement en plantant des arbres et des plantes autour de nous afin d’augmenter le pourcentage d’oxygène. Se débarrasser des déchets de toutes sortes par des méthodes sûres et respectueuses de l’environnement. Faire des sensibilisations et des conférences éducatives sur l’environnement et sa propreté. Utiliser des filtres qui protègent l’environnement des polluants.

C’est notre environnement que nous devons protéger et défendre de toutes nos forces.

Jana Khaled Medhat

Jana Ahmed Nabil

Karma Ehab Ali

G7, Capital International School, Hadayek October

La pollution du plastique

Les élèves s’expriment

Dans l’environnement, il existe beau­coup de genres de pollutions qui font mourir les plantes, les animaux et parfois nous-mêmes. Dans ce qui suit, nous allons citer un genre de pollution très com­mun, c’est la pollution du plastique.

La pollution du plastique est très dange­reuse.

Dès sa création, le plastique a été utilisé dans toutes les industries puisqu’il est bon marché, léger et durable.

Il reste plusieurs années sans se fondre, ce qui mène à pourrir la plantation et aboutit enfin à la désertification.

Dans les océans, on estime que 1,1 à 8,8 millions de tonnes de plastique entrent dans le milieu aquatique chaque année. Pour les animaux marins, les déchets plastiques sont de véritables poisons qui tuent à petit feu. Beaucoup d’animaux marins en avalent acci­dentellement, les résidus plastiques obstruent les intestins de ces derniers jusqu’à ce qu’ils ne parviennent plus à s’alimenter. En plus, les déchets plastiques peuvent s’accumuler dans le corps de l’animal et libérer des toxines mortelles.

Il faut donc en fin de compte éviter de jeter les sacs et les bouteilles en plastique sur les plages et réduire la consommation du plas­tique.

Il est essentiel d’éviter l’achat des produits emballés dans du plastique. Bref, en recy­clant les objets en plastique et en trouvant d’autres remplaçants comme le carton, nous pouvons réduire ce genre de pollution et sau­ver notre chère Terre.

Madiha Walid Ahmed, 5e primaire, Ecole Girard

Notre environnement souffre

Les élèves s’expriment

Notre environnement est au bout de s’ef­fondrer, chaque jour des milliers des espèces animales disparaissent de la terre, la plupart des arbres sont abattus. Ainsi, la pollution de l’environnement représente-t-elle un grave problème dans le monde entier ? Et sans doute vous vous demandez pourquoi l’environne­ment est-il en danger ? Le problème est que nous ne réalisons pas que nous sommes la source prin­cipale de cette catastrophe mondiale. Nous disons que l’environnement est notre poumon avec lequel on respire. En réalité nous n’avons rien fait pour sauvegarder notre environnement.

Quels sont les problèmes qui affectent l’environ­nement ? Quelles pourraient être les solutions ?

Souvent on entend dire que la cause des crises actuelles est le surpeuplement de la planète ou l’utilisation excessive de nouvelles technologies. Mais ce n’est pas le cas, les problèmes auxquels nous sommes confrontés ne sont pas causés par la croissance démographique. Ces problèmes sont le résultat de l’exploitation à outrance de l’homme de son environnement.

Ces jours-ci notre environnement est affecté plus que jamais par tous genres de pollution : pol­lution marine, atmosphérique et celle du sol.

Premièrement, la pollution marine ; cette pollu­tion est causée par les rejets des déchets des usines dans les océans et les rivières. En plus, il y a plein de sacs en plastique qui flottent sur la surface de la mer, ce qui cause l’asphyxie des êtres aquatiques et la perturbation des écosystèmes marins. De même, les bateaux naviguant dans les océans pro­voquent des marées noires qui sont la cause prin­cipale du chamboulement de la faune et la flore. Deuxièmement, la pollution atmosphérique est le résultat des fumées des usines et des voitures, ce qui cause l›augmentation du taux de gaz de dioxyde de carbone dans l›air et mène à des catas­trophes naturelles comme le réchauffement clima­tique et la dégradation de la couche d›ozone.

Enfin, la pollution du sol ou la pollution agri­cole ; les industries agroalimentaires ont recours à des insecticides et des pesticides qui produisent des effets dangereux sur la santé humaine.

La protection de l’environnement est une prio­rité mondiale, alors il faut s’en occuper et en prendre soin avant qu’il ne soit trop tard. La pre­mière étape est de comprendre ce que c’est l’envi­ronnement. Par la suite, on peut utiliser des alter­natives pour les nombreuses technologies et subs­tances dangereuses. Alors, au lieu de brûler des combustibles fossiles, des sources d’énergie renouvelables peuvent être utilisées, comme le vent ou l’énergie solaire. Des plastiques d’origine pétrochimique, par exemple les sacs en plastique qui ne sont pas biodégradables, peuvent être rem­placés par des plastiques à base d’amidon qui se décomposent sans causer de dommages à l’envi­ronnement.

Pour clôturer, je serais tentée de dire qu’il faut mettre en place des mesures adéquates pour proté­ger la nature comme les précautions prises par les gouvernements contre la Covid-19 car avec de telles interventions, l›environnement pourrait res­pirer de nouveau.

Aména Ahmed, 3e préparatoire, Ecole Girard

La Terre se réchauffe

Les élèves s’expriment

Le monde est confronté à de nombreuses sources de pollution qui l’affectent négativement, ce qui cause la détérioration de la santé d’une partie de la population mondiale, en raison de la propagation de nombreuses maladies et épidémies résultant de la pollution de l’univers.

La pollution atmosphérique a conduit à l’émergence d’un phénomène très dange­reux qui affecte le monde entier, à savoir le réchauffement climatique. Le réchauffe­ment climatique, c’est le processus où la température mondiale moyenne augmente en raison de l’effet de serre.

Ce phénomène est dû à plusieurs causes parmi lesquelles des causes naturelles, comme les émissions volcaniques, les tempêtes, mais leur effet sur le climat est court. D’autres sont dues à l’activité humaine, comme le transport, l’industrialisation et l’urbanisation qui représentent un véritable danger pour le climat et, en outre, pour la vie et la santé des personnes, des plantes et des créatures.

Toute espèce vivante pourrait durer si le climat reste parfait et sain. Est-ce que la contamination de l’air aide au changement climatique ? La réponse est « OUI », car elle rejette au-dessus des mesures des gaz dangereux dans le climat comme le dioxyde de carbone et le méthane qui sont complètement considérés comme des substances nocives pour la couche d’ozone. Ces substances emprisonnent une très grande quantité d’énergie solaire qui réchauffe la planète, et qui cause le fondement des calottes glaciales, des inondations, des tempêtes qui balaient tout sur leur pas­sage, la sécheresse et la disparition de certaines îles du Pacifique.

Donc, nous devons affronter ce dangereux phénomène, en baissant les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant et en développant les énergies renouvelables. Il faut protéger les forêts qui sont les poumons de la planète. Les industries fossiles doivent être supprimées. Pour diminuer et lutter contre ce désastre, nous pouvons recycler, réutiliser et composter. Nous pouvons également conserver le transport qui est une des plus grandes sources de gaz à effet de serre. Conserver l’énergie en uti­lisant les ampoules LED, éteindre les climatiseurs lorsque vous n’êtes pas dans la pièce. Cependant, toutes ces choses aident à protéger l’environnement et vous éco­nomisez de l’argent.

Alie Hicham, G10

Zeyad Hazem, G10

Malak Khaled, G9

Capital International School, Hadayek October

Purifiez l'air pendant que vous roulez avec le vélo de photosynthèse

Les élèves s’expriment

Aujourd’hui, je vais vous par­ler de mon avis concernant le problème de la pollution de l’air et du réchauffement clima­tique, il y a une vive controverse à propos de ce problème en ce moment. Mais bien sûr, il y a une solution à chaque problème d’autant plus que nous avons développé une technologie et que nous pouvons l’utiliser pour arrêter le problème de la pollution de l’air. Nous pouvons utiliser l’un de nos moyens de trans­port habituels tels que les vélos et les développer de manière à arrêter ce type de pollution. Et qu’est-ce qui se passerait si un vélo du futur pouvait remplir plus d’une fonction ? Alors créer des vélos de photosynthèse est donc une excellente idée pour sauver notre environnement.

Ce vélo a une fonction de purifica­tion de l’air qui se compose d’un filtre à air et d’un générateur d’oxy­gène. Tout en conduisant le vélo, le filtre à l’avant du vélo attirera l’air à l’intérieur à travers le filtre à dioxyde de carbone et à poussière, puis lais­sera l’air purifié s’échapper. Le cadre de carrosserie du vélo peut produire de l’oxygène via un système de pho­tosynthèse pour rendre l’air plus pur. Egalement lors du stationnement du vélo, la fonction de purification peut être maintenue pour fonctionner par la batterie à l’intérieur.

A mon avis, ce sera une excellente idée si nous l’appliquons à l’avenir, car si nous commençons à utiliser ces vélos, ils sauveront non seule­ment l’environnement, mais ils sau­veront également nos vies car notre mode de vie deviendra plus sain, donc le risque d’être obèse diminue­ra, c’est bien sûr en dehors du fait que ces vélos réduiront l’effet du réchauffement climatique car ils éli­minent le dioxyde de carbone de l’air afin que l’air soit moins sale. De plus, comme la pollution de l’air est un problème grave qui peut nous nuire lorsqu’elle s’accumule dans l’air à des concentrations suffisam­ment élevées et provoque une irrita­tion des yeux, du nez et de la gorge et peut augmenter le risque de crise cardiaque, nous avons désespéré­ment besoin d’une solution à ce problème. L’idée du vélo de photo­synthèse est l’une des idées parfaites qui pourraient nous aider à arrêter ce type de pollution si nous commen­çons à l’appliquer partout dans le monde.

En fait, l’utilisation de vélos est beaucoup plus bénéfique que l’utili­sation de voitures car les échappe­ments de voiture émettent une large gamme de gaz et de matières solides, provoquant le réchauffement clima­tique, des pluies acides et nuisant à l’environnement et à la santé humaine, tandis que les vélos n’émettent aucune substance toxique dans l’air et cela profite à nous en tant qu’êtres humains à bien des égards, par exemple, nous n’inhale­rons pas de substances toxiques qui pourraient affecter négativement notre système respiratoire et notre système circulatoire. Egalement, cela peut augmenter notre forme cardiovasculaire, renforcer nos os et réduire notre niveau de stress.

Enfin, j’espère vraiment que cette idée deviendra réelle un jour, car s’ils commencent à travailler dessus aujourd’hui et à diffuser cette idée, cela améliorera notre santé et sauve­ra notre environnement en même temps, je suis sûr que les vélos de photosynthèse vont vraiment créer un énorme changement !

Pour sauver notre planète dit oui aux vélos de photosynthèse !

Dima Omar Mumtaz, Elève en première, L’école Capital Internationale à Al-Tagammoa Al-Khamès

Sauver le moustique, pas l’être humain

Les élèves s’expriment

Les moustiques ont toujours été un grand casse-tête pour la communauté scientifique et tous les fous de l’hy­giène, car ils sont responsables de la transmis­sion de diverses maladies mortelles, notam­ment le paludisme et la dengue. Plusieurs efforts scientifiques et médicaux ont toujours été consacrés à la protection des humains contre les dangers causés par ces parasites. Aucun vaccin efficace n’a été trouvé car il nécessite un financement et une durée de recherche énormes que la plupart des commu­nautés ne peuvent pas se permettre. En Afrique, plus de 200 000 personnes meurent chaque année de maladies transmises par les mous­tiques, ce nombre augmente et n’attendra pas encore quelques années avant que la recherche ne soit terminée. Les médicaments peuvent aider, mais ils peuvent coûter une fortune. Et les insecticides peuvent être bénéfiques, mais les moustiques peuvent devenir résistants et ils peuvent également nuire à l’environnement.

Cependant, comme toujours, la science par­vient à nous surprendre tous. Les scientifiques ont pu mettre au point une technique qui repose sur la modification génétique des mous­tiques eux-mêmes pour leur permettre de pro­duire une progéniture naturellement stérile. Si ces efforts portent leurs fruits, vous ne crain­drez plus jamais qu’un moustique soit sur votre coude. Les méthodes sont encore à l’étude, mais il y a deux approches à l’esprit et diverses parties se disputent sur laquelle est la plus fai­sable et la plus efficace. La première méthode consiste à modifier génétiquement les mous­tiques mâles de sorte que lorsqu’ils s’accou­plent avec des moustiques femelles qui sont porteuses de l’une des bactéries ou de l’un des virus parasites à l’origine de ces maladies, le moustique femelle mourra immédiatement à moins d’être injectée avec un antibiotique. Cette méthode se concentre sur la prévention de la naissance de nouveaux moustiques por­teurs de la maladie et, assez tôt, tous les mous­tiques qui sont déjà porteurs de la maladie finiront par mourir.

L’autre méthode repose sur la modification de tous les moustiques (mâles et femelles) afin qu’ils soient résistants à ces maladies ou inca­pables de les transmettre à d’autres organismes et c’est, je pense, la plus efficace. Bien qu’il y ait déjà eu des essais sur la première approche et qu’ils aient été couronnés de succès, la deu­xième méthode est plus sûre et ne causera aucun risque d’extinction de l’espèce même si elle exigeait plus d’efforts. Cependant, comme toute nouvelle théorie scientifique, il y a beau­coup de sceptiques, de prétendants et, tout à coup, un club d’amoureux des moustiques.

Oui, la méthode pourrait être extrêmement bénéfique et mettra fin à cette maladie une fois pour toutes. Cependant, ce qui inquiète le plus les sceptiques, c’est le passage progressif à la dépendance aux organismes génétiquement modifiés. Selon ces prétendants, les OGM ne sont pas aussi sûrs que les gouvernements et les institutions tentent de l’impliquer. Si la solution à chaque problème médical, sociétal, environnemental ou biologique va être de modifier la création de Dieu, alors quel est l’intérêt de notre nature après tout.

C’est un dilemme que toute la communauté scientifique doit coopérer pour résoudre, en vaut-il la peine ? Devrions-nous déplacer nos pensées vers les OGM pour une solution rapide à tous nos problèmes ou devrions-nous nous en tenir à l’éthique et laisser notre belle nature faire des merveilles ? Si le premier était leur choix, alors ce cauchemar de moustiques se terminera à jamais.

Omar Mahdi Rezk, Terminale, L’école Capital Internationale à Al-Tagammoa Al-Khamès

La déforestation

Les élèves s’expriment

Les forêts sont un aspect important de l’environnement qui s’étend dans des espaces énormes du monde. Si la défo­restation a été pratiquée à travers l’histoire, elle s’est accélérée : depuis le siècle dernier 70 % des espaces verts ont disparu ! Voici cer­taines des causes et des conséquences de la déforestation, et quelques solutions pour rem­placer ou au moins minimiser ce processus nocif pour l’environnement.

La déforestation est due à la conversion des zones forestières en terres agricoles, zones urbaines ou l’utilisation du bois d’arbres. Et cela est causé par la croissance des populations et de leurs besoins. Bref : c’est le processus de couper les arbres et de changer la nature d’un endroit précis pour la satisfaction de l’huma­nité.

La satisfaction des humains, et surtout l’ac­tivité agricole, est considérée comme le pre­mier facteur de déforestation. D’après l’Orga­nisation pour l’alimentation et l’agriculture, l’agriculture cause 80 % du taux de la défo­restation.

Il y a des raisons naturelles aussi. Chaque année, on perd des centaines d’arbres dans le monde à cause du climat : si l’hiver est doux et l’été trop chaud, d’énormes incendies éclatent, provoquant une grande perte de couvert fores­tier.

Concernant les conséquences, considérez l’élévation de la température : les forêts ont un rôle indispensable dans la couverture des espaces vastes de la terre et sécrètent de la vapeur d’eau. On estime que les forêts tropi­cales abaissent la température d’environ 3,6 jusqu’à 6,3 degrés. Autre consé­quence, la disparition des faunes dans les forêts : plusieurs espèces ont dis­paru, d’autres ont été forcées à quitter leurs habitats naturels. Notre monde a déjà perdu un nombre infini des plantes et des animaux ces deux der­nières décennies. Une étude brési­lienne sur l’Amazonie a prédit 90 % des extinctions attendues dans les quarante prochaines années.

Abordons les solutions par une question très indispensable : Comment diminuer le déboisement ou bien l’ar­rêter ? A l’heure actuelle, plusieurs tactiques sont adoptées face au pro­cessus d’exploitation forestière. La plus importante étant la prise de conscience des individus. La plate-forme Global Forest Watch a lancé un projet de lutte contre la destruction des forêts à travers des opérations de sensibilisation, utilisant la technolo­gie satellitaire, informer les gens sur les effets négatifs de la déforestation.

A mon avis, les forêts peuvent être des réserves naturelles pour protéger les animaux. On peut peut-être couper seulement un petit pourcentage des arbres et après laisser les arbres repousser. Protéger l’environnement égale le sauvetage des vies.

Habiba Sany, 2e préparatoire, Troupe de théâtre francophone Recto Verso

Le guide pour devenir eco-friendly !

Les élèves s’expriment

Quand on parle environnement, on pense crise climatique et épuisement des ressources fossiles. Mais si on revient à la racine du terme environ­nement, on trouve qu’il inclut donc l’air, la terre, l’eau, les ressources naturelles, la flore, la faune, les hommes et leurs interactions sociales.

Depuis plusieurs années, je tente d’affecter à mon échelle personnelle la qualité de l’environnement de mon entourage et de mon espace de vie : car aussi petit soit l’effort, si une personne réussit à propager à une autre personne son comporte­ment « eco-friendly », 100 autres individus finiront par faire de même.

Dans la jeune génération à laquelle j’appartiens, beaucoup se rendent compte de la catastrophe écologique actuelle. Ce qui nous désavantage, c’est que nous ne sommes en aucun cas préparés même si des associa­tions et des scientifiques en parlent.

Se rendre compte de la situation peut être facile pour certains, mais lorsqu’il s’agit de commencer à s’in­vestir sur le sujet, cela peut être beaucoup plus difficile.

Aussi, si vous le permettez, voici un petit guide qu’une adolescente, qui porte une particulière attention à l’état de son environnement, propose à toute personne voulant s’y investir également :

1. Se lancer : ça peut être dur, et si on demandait de l’aide à nos meilleurs alliés, les réseaux sociaux ?

Vous suivez déjà plusieurs médias ou organisations spécialisés sur Facebook, Instagram, Twitter ou autres ? C’est parfait. C’est un petit pas très important. Lorsque vous voyez passer ces pages sur vos fils d’actualité, vous vous renseignez sans vous en rendre compte et cela peut vous encourager à faire plus attention ! Alors partagez, cela sensi­bilise les autres !

2. Observer la pollution de votre espace de vie.

Quand on commence à être sensi­bilisé, il se peut que certains com­portements deviennent plus difficiles à supporter. Deux bons exemples seraient le fait que vous ne triez pas vos déchets chez vous, ou dans des établissements que vous côtoyez, ou que vous utilisez du plastique à usage unique.

Encore une fois, un bon conseil est d’informer. Proposer différentes façons de faire. Essayez d’instaurer le tri des déchets chez vous ou bien essayez d’abandonner le plastique à usage unique en utilisant des sacs réutilisables pour les courses, emme­nez vos propres boîtes dans les magasins, beaucoup de commer­çants acceptent si vous le demandez. Car c’est aussi simple que ça : il suffit que quelqu’un vous voit faire pour commencer à y réfléchir.

3. Agir : Attention à votre consom­mation !

On l’oublie, mais la consomma­tion d’un foyer ou d’une simple per­sonne a un sacré effet sur l’environ­nement, et sur la facture de fin du mois également !

C’est plus simple qu’on ne le croi­rait ! Fermez les lumières derrière vous, fermez le robinet pendant que vous vous lavez les dents, privilégiez les douches aux bains … Si vous avez un appartement qui prend le soleil, ouvrez les volets plutôt que la lumière, et évitez la clim ...

Il est possible que vous ayez déjà entendu parler de ces conseils, mais sachez que plus cela est entendu, plus on s’en souvient, et très vite vous commencerez à agir sur votre environnement. Bon courage !

Nazli Abou el Nil, Terminale (3e secondaire), Troupe de théâtre francophone Recto Verso

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