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Ils ont dit

Mardi, 13 avril 2021

Jérôme Fontana, président de la mission internationale de la Croix-Rouge au Caire

Jérôme Fontana

Il est indispensable de répandre l’esprit de la solidarité mondiale et de ne pas délaisser les pays en queue de liste. Si nous n’appliquons pas un système équitable de distribution du vaccin, nous n’arriverons pas à contrer la pandémie. Un pays ne peut être en sécurité avant que tout le monde ne soit en sécurité. Le Covid-19 a frappé les systèmes sanitaires développés comme les régions en guerre. En Syrie, la moitié des systèmes de soins médicaux sont hors service alors qu’au Yémen, on a créé un centre de soins gratuits à Aden.

Maya Morsi, présidente du Conseil national de la femme

Maya Morsi

L’Egypte a oeuvré, au cours de la pandémie, à soutenir la femme en travaillant sur le facteur humain, la santé, l’enseignement et le soutien moral. Le Conseil national de la femme a lancé des mesures de soutien à la femme dans le gouvernement égyptien. L’Egypte a occupé la tête du classement des programmes de développement de l’Onu pour la protection de la femme durant la pandémie, vu que l’Egypte a adopté le plus grand nombre de mesures à cet effet dans la région.

Laurent M.J. de Boeck, président de la mission de l’Organisation mondiale de l’immigration en Egypte

Laurent M.J. de Boeck

J’appelle la communauté internationale à soutenir le gouvernement égyptien dans ses efforts pour intégrer les immigrés dans les réformes sociales et économiques relatives à l’enseignement, la santé (y compris la vaccination), l’emploi et la protection sociale. Ceci permettra de profiter au maximum des ressources de la communauté internationale et de les orienter de manière à soutenir les efforts du gouvernement égyptien pour créer une société plus globalitaire et plus durable basée sur le respect des droits de l’homme.

Dr Salah Salem, membre du Conseil national des droits de l’homme

Dr Salah Salem

L’Egypte est un modèle d’intégration des réfugiés et des immigrés. Nous n’avons pas de camps pour les réfugiés et les immigrés comme dans d’autres pays. Nous sommes tous égaux en Egypte. Tout le monde a droit aux services médicaux abstraction faite de la nationalité. L’Egypte est depuis le début de la pandémie et jusqu’à aujourd’hui un modèle de soutien. Elle a garanti tous les droits à ses citoyens comme le droit à la santé et le droit au travail. Elle a apporté son soutien à la main-d’oeuvre irrégulière qui représente 6 millions de personnes.

Dr Abdel-Moneim Saïd, président du comité consultatif du centre ECSS

Dr Abdel-Moneim Saïd,

La décision adoptée par l’Egypte au début de la pandémie était extrêmement sage. Elle a poursuivi le développement comme s’il n’y avait pas de pandémie et a affronté la pandémie comme s’il n’y avait pas de développement. C’est ainsi qu’elle a réussi à réaliser un taux de croissance de 3,6 % malgré la pandémie.

Essam Chiha, président de l'Organisation égyptienne des droits de l'homme

Essam Chiha

Les mutations survenues dans le monde et en Egypte à cause de la pandémie nous invitent à revoir les politiques économiques et sociales pour protéger les individus les plus affectés. Ces mutations ont dévoilé l’élargissement du fossé au sein des sociétés et des classes sociales. Bien que la pandémie ait touché le monde entier, elle ne l’a pas touché de manière égale. Les classes les plus démunies ont été les plus affectées. Ce sont elles qui ont assumé la plus grande partie des conséquences néfastes de la pandémie. Dans ce contexte, il est impératif de créer un nouveau contrat social mettant en place une distribution équitable du pouvoir et des ressources.

Dr Magued Osman, président du centre Bassira

Dr Magued Osman

L’enseignement avant la pandémie faisait l’objet d’un intérêt. Le ministère de l’Education a développé les infrastructures et a créé une base de connaissances numérique. C’est ainsi que 2 560 écoles, soit 95 % des écoles gouvernementales, ont été reliées à Internet. Il est indispensable d’investir dans l’infrastructure technologique plutôt que de construire des écoles.

Le député Tarek Radwan, président de la commission des droits de l’homme au Conseil des députés

Tarek Radwan

Les réalisations, les contributions et les défis sont innombrables. Dans le parlement de 2012, la représentation féminine ne dépassait pas les 2 %. En 2016, elle a atteint 14,9 %. Après l’amendement constitutionnel, elle a atteint 29 % au Conseil des députés, une première qui ouvre la voie à une série de mesures visant à réaliser l’égalité entre la femme et l’homme dans le cadre du rôle complémentaire des deux sexes, comme c’est le cas dans de nombreux pays.

Tamer Kirolos, directeur régional de l’organisation Save the Children

Tamer Kirolos

Nous avons remarqué dans de nombreux pays, ainsi qu’en Egypte, que les revenus de près de 75 % des familles ont été influencés par la pandémie. Un fait qui a, d’une part, impacté la capacité des familles à assumer leur rôle envers les enfants, notamment en ce qui a trait à la santé et à l’enseignement et, d’autre part, augmenté la violence familiale. Notre plus grand intérêt maintenant est de chercher les moyens de pallier les résultats négatifs du coronavirus quant à l’enseignement et la santé, et de voir ce que nous pouvons faire pour réaliser les objectifs du développement durable de 2030.

Dr Khaled Habib, expert de développement humain et de planification

Dr Khaled Habib

Il est indispensable d’employer la force douce pour lutter contre la pandémie. Celle-ci comprend de nombreux éléments (séries télévisées, films, médias, littérature, enseignement et musique). Le premier point de la consolidation de cette force est de mettre en place des stratégies effectives

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