MALI
Les donateurs réunis à Bruxelles ont promis un don de 3,2 milliards d’euros au Mali. Mais avant de débloquer ces fonds destinés au Plan de développement malien, les bailleurs et les donateurs demandent des garanties au Mali. Au coeur des impératifs, les donateurs exigent que l’aide soit « sous contrôle ». Ainsi, les Maliens doivent créer un « groupe de suivi » afin de gérer « en toute transparence » chacun des dossiers du plan et permettre « une traçabilité » des sommes engagées. A part la création d’un compte bancaire « unique », les donateurs exigent aussi avoir des contacts avec la population malienne pour le suivi des chantiers. Pour augmenter le contrôle et responsabiliser les décideurs, les bailleurs de fonds souhaitent, en outre, la décentralisation de l’administration afin que les collectivités aient « en gestion » près de 30 % des fonds alloués. Parallèlement comme les fonds sont destinés à sécuriser la paix et la stabilité dans le pays, les autorités de transition doivent s’atteler à l’organisation de l’élection présidentielle, qui est toujours prévue pour la fin du mois de juillet. La tenue du calendrier électoral est primordiale pour la majorité des bailleurs de fonds.
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