Al-Ahram Hebdo : Comment évaluez-vous l’organisation du Tournoi international d’Egypte ?
Mohamad Ali Abou-Zeid : Je suis totalement satisfait de l’organisation du 4e Tournoi international d’Egypte qui s’est achevé le 19 février à Louqsor. Les responsables de la Fédération internationale et la Fédération africaine ont apprécié l’organisation. Et tous les participants ont été satisfaits. Ce tournoi a témoigné de nouveautés au niveau de l’organisation. Nous avons construit un court olympique au milieu de la salle de compétition. Nous avons installé de grands écrans dans la salle, et les finales étaient diffusées par la télévision. Ainsi, je suis très heureux de réaliser ce grand succès. Mon but était à la fois d’organiser une compétition d’un très haut niveau et d’envoyer un message aux Fédérations internationale et africaine que notre fédération est stable et qu’il n’existe aucun problème.
— N’avez-vous rencontré aucun problème durant cette compétition ?
— Il est impossible d’organiser un grand tournoi sans problème. Mais les problèmes ont été très limités et nous avons réussi à les résoudre. Je regrette seulement l’absence des responsables du sport égyptien. Aucun responsable du Comité olympique égyptien ou du ministère de la Jeunesse et du Sport n’a assisté à la compétition pour voir ce grand succès.
— Et pour le résultat des Pharaons ?
— L’Egypte a terminé à la première place chez les hommes et chez les dames en récoltant 20 médailles dont 4 d’or. Bien sûr, c’est une excellente performance dans un tournoi qui a réuni 25 pays. Mais il faut savoir que les athlètes qui ont disputé cette compétition n’étaient pas seulement les taekwondoïstes de la sélection nationale, plusieurs clubs égyptiens y ont participé aussi. Cette compétition nous a permis d’évaluer le niveau des athlètes égyptiens. Sur le plan technique, le niveau des Egyptiens était excellent, mais il existe quelques problèmes au niveau physique.
— Quels sont vos objectifs pour le taekwondo égyptien ?
— J’ai plusieurs objectifs à réaliser. Mon but principal c’est de promouvoir cette discipline en Egypte en élargissant la base des pratiquants. Je veux construire une jeune équipe, je ne veux pas que l’Egypte continue avec un seul champion. Mais mon objectif pour cette saison est de remporter des médailles aux Championnats du monde qui auront lieu en juin prochain en Corée. Pour réaliser cela, il faut un bon programme de préparation avec plusieurs stages à l’étranger et plusieurs compétitions internationales à disputer.
— Comment pouvez-vous réaliser cet objectif alors que le ministère de la Jeunesse et du Sport a arrêté le financement des compétitions internationales après le flottement de la livre égyptienne ?
— La situation économique de notre pays nous oblige à trouver des solutions pour continuer notre travail. Et nous avons commencé à trouver des sponsors pour financer notre discipline. La semaine dernière nous avons signé un contrat d’un an avec une banque égyptienne pour financer la sélection nationale et les Championnats nationaux. Et nous cherchons encore d’autres sponsors .
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