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Une année charnière pour le Pakistan

Maha Al-Cherbini avec agences, Lundi, 11 mars 2013

Venezuela
(Photo : AP)

Une année charnière pour le Pakistan

Cette année sera importante pour le Pakistan déstabilisé par la montée des violences talibanes, l’affaiblissement du gouvernement et les tensions avec son allié américain. Le 16 mars, le gouvernement achèvera son mandat de 5 ans et devra annoncer un scrutin dans 60 jours. Des législatives sont attendues avant la mi-mai. Selon tous les sondages, le PML-N, ligue musulmane de Nawaz Sharif, chef de l’opposition, remporterait ces législatives. Quant au Parti du Peuple Pakistanais (PPP, au pouvoir), il ne pourrait pas remporter une majorité après avoir été affaibli par des problèmes sécuritaires et économiques. Entre-temps, un nouveau protagoniste entrera en jeu : l’ancien président Musharraf, en exil à Dubaï, qui a annoncé son retour au pays prochainement afin de participer aux législatives. Outre les législatives, Islamabad se lancera dans la présidentielle en septembre 2013. C’est aussi cette année que le chef des armées, le général Kayani, sera remplacé, ce qui pourra changer beaucoup de choses au niveau des relations entre civils et militaires. Fin 2013, le Pakistan devra aussi se préparer au départ des troupes étrangères d’Afghanistan en 2014 et doit prouver à Kaboul et à la communauté internationale qu’il peut être une source de stabilisation pour son voisin afghan.

Qui est Nicolas Maduro ?

Nicolas Maduro est un ancien chauffeur d’autobus désigné comme héritier politique du prési­dent Hugo Chávez qui l’a toujours qualifié d’« homme plein d’expérience malgré sa jeunesse ». « C’est l’un des dirigeants ayant les meilleures capacités pour diriger le pays avec sa main ferme, avec sa vision, avec son coeur d’homme du peuple, avec son talent, avec les gens et avec la reconnaissance internationale qu’il s’est acquise », a affirmé Chávez avant sa mort. Ministre des Affaires étrangères depuis 2006, Maduro a été nommé vice-président par Chávez dans la foulée de sa victoire à la présidentielle du 7 octobre 2012. Il a même cumulé les deux fonctions durant quelques mois. Auparavant, cet ancien dirigeant du syndicat du métro de Caracas avait brièvement été président de l’Assemblée nationale (2005-2006). En 1999, il avait décroché son premier mandat de député, sous la bannière du mouvement 5e République, fondé par Chávez, arrivé au pouvoir la même année. Selon les analystes, Maduro jouit d’un ton conciliant et d’une grande capacité à négocier ainsi qu’à naviguer parmi les différentes tendances du chávisme. Mais depuis qu’il exerce de fait le pouvoir pendant la maladie de Chávez, il a durci le ton à l’égard de l’opposition, notamment de son principal représentant, Henrique Capriles. A l’instar de son mentor, il multiplie les appari­tions publiques et les discours fleuves. Les experts ne s’attendent pas trop à une amélioration des relations entre Caracas et Washington si Maduro remporte les présidentielles car il suivra la même tactique que son mentor … .

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