La Ligue arabe, plan de règlement, novembre 2011
Formé de 13 points, le plan de règlement de la Ligue arabe a été la première initiative concrète depuis le début de la contestation contre le régime syrien, le 15 mars 2011. La proposition incitait le régime de Bachar à entamer des contacts sérieux avec les représentants de l’opposition, libérer les prisonniers politiques et indemniser ceux qui ont été lésés par la répression. Une fois que le gouvernement syrien aurait fait preuve de « progrès tangible » sur ces 4 points, il était prévu que « le comité ministériel arabe ad-hoc effectuera les contacts et les consultations nécessaires avec le gouvernement et les diverses composantes de l’opposition syrienne pour préparer une conférence de dialogue national dans un délai de deux semaines ».
L’initiative internationale de la Turquie, février 2012
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait lancé, le 7 février 2012, une initiative internationale pour la Syrie « qui soutient le peuple et non le régime syrien ». Dans cette nouvelle formule pour une transition pacifique en Syrie, la Turquie avait proposé à Assad de quitter le pouvoir au premier trimestre 2013, et le pouvoir passerait, suite à une période de transition, à la Coalition nationale syrienne, reconnue comme représentante du peuple syrien par une centaine de pays.
Plan iranien de sortie de crise, décembre 2012
L’Iran a présenté un plan de sortie de crise en 6 points, qui prônait d’abord « l’arrêt immédiat des violences et des actions armées, sous la supervision de l’Onu », et « la levée des sanctions contre la Syrie, afin de permettre la distribution de l’aide humanitaire ». Il évoquait ensuite la mise en place d’un dialogue, une fois le calme revenu, pour former un comité de réconciliation, afin d’établir un gouvernement de transition. En vertu de cette initiative, le gouvernement sera chargé d’organiser des élections libres pour élire le parlement, l’assemblée constituante et le président.
Genève I, accord sur les principes d’une transition, juin 2012
Les Etats membres du groupe d’action sur la Syrie, (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), ainsi que la Turquie, le Koweït et le Qatar, réunis le 30 juin à Genève, se sont mis d’accord sur les principes d’un processus de transition politique dirigé par les Syriens. Il s’agit de la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui pourrait inclure des membres du gouvernement et des membres de l’opposition, la mise en oeuvre de réformes constitutionnelles et l’organisation d’élections libres et justes.
Russie, nouvelle initiative, septembre 2013
La Russie avait appelé la Syrie à accepter de placer sous contrôle international son stock d’armes chimiques, et ensuite à le détruire, mais aussi à rejoindre pleinement l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
Genève II, février 2014
Les deux délégations syriennes avaient accepté de se référer au même document, de Genève I, datant de juin 2012, qui fixait les étapes nécessaires pour mettre fin aux combats et qui organisait la transition politique, comme base de leurs discussions. Mais l’utilisation de ce texte et le déroulement des négociations ont été source de désaccords. Alors que l’opposition souhaitait débuter par la question de la mise en place du gouvernement de transition, le gouvernement syrien voulait commencer par la question du terrorisme.
Onu, plan de Mistura, octobre 2014
Staffan De Mistura, émissaire spécial des Nations-Unies pour la Syrie, a proposé d’instaurer des zones de « gel de combats » à Alep. Les principaux points et objectifs de son initiative consistaient à geler les combats dans la ville d’Alep. Il a aussi été convenu de l’importance de la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité 2170 et 2178, et de la conjugaison des efforts internationaux visant à lutter contre le terrorisme en Syrie et dans la région.
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